Dimanche matin, levé 9h pour parler à mon frère sur skype et lui raconter mes exploits, je me rends compte que mes jambes tirent un peu. Cela sera cependant acceptable pour passer à la 3e étape du weekend, la randonnée en compagnie de Julie. Voulant faire une pierre deux coups, je lui propose d’aller nous balader du coté de la pointe d’Ireuse, montagne culminante à 1890 m, sur le parcours du trail des Allobroges. Ce trail est ma prochaine échéance dans mon programme 2010, le plus gros morceau d’ailleurs !
Le rendez-vous est fixé à 11 h au stade d’Allinges. Je ne la retrouverai qu’à 11 h 15, à cause d’une course de vélo qui tourne autour de la maison de mes parents, et l’école primaire, le stade et la châtaigneraie. Une boucle d’environ 1 km, où la circulation devient presque un enfer. Pour un dimanche matin, c’est rude !
Direction donc Bellevaux, là, cela se complique, les petits chemins sont affichés sur la carte comme des routes. On mettra près d’une heure à trouver la route direction « les chalets de Buchilles », lieu du départ de notre randonnée. Arrivée sur place, premières impressions… Il n’y a personne, encore pas mal de neige et il ne fait pas super chaud !! On décide quand même de partir pour la randonnée prévue. On commence par traverser un premier pierrier, puis un petit bois, puis un second, puis un couloir d’avalanche qui s’est bien purgé… puis nous arrivons dans un bois, et là, il n’y a plus de chemin de randonnée !!! Mais où est-il donc passé ? On le cherche, on monte un peu… on descend un peu aussi… toujours pas de sentier à l’horizon ! Tout d’un coup, plusieurs pierres se mettent sans raison particulière à descendre l’ensemble du pierrier. Cela fait un joli boucan ! et surtout, cela ne nous rassure pas pour la suite de notre expédition. On a à peine fait 500 m, on est perdu et la zone ne semble pas sur. On décide alors de faire demi-tour, une seconde chute de pierre nous fera patienter quelques instants et c’est parti, on retraverse le couloir d’avalanche puis les pierriers, limite en courant et l’on retrouve la voiture.
Côté équipement, j’avais décidé d’utiliser les Columbia Ravenous. Effectivement, cela à un sens vu que je souhaiterais faire le trail des Allobroges avec ces chaussures. J’ai ainsi pu les tester sur la neige restante dans les pentes exposées au nord, recouvrant une partie des champs et pierriers, en condition « course de trail ». Le résultat n’est pas fameux : plusieurs glissades, sur neige molle ou encore dure et la perte de la sensation « assurance tout risque » que j’avais trouvé sur terrain sec en sous-bois. Le seul point positif encore validé est la présence de la coque arrière, au niveau du talon, bien protecteur dans le pierrier, quand les pierres roulent sous les pieds. Si les températures restent fraiches jusqu’à la course (le 23 mai), il va cependant falloir que je revoie mon équipement. Je ne vois pas faire plusieurs centaines de mètres dans la neige sachant que je peux glisser à tout moment. Enfin, je garde bon espoir d’une amélioration de la situation du côté de la météo.
Reprenons le cours de la journée « randonnée », il est presque 14 h, on est revenu au point de départ. On se décide alors de parti sur le seul chemin ensoleillé à notre disposition. On passera au pied du Mont-Billat où l’on rejoindra les chalets de Perthuis. On décidera alors de monter un peu plus haut sur le côté, sur une vingtaine de minutes pour s’arrêter manger. On trouvera alors par chance un petit coin de paradis comme j’aime en trouver en montagne : du soleil, la vue panoramique sur le Léman, la dent d’oche (la première randonnée avec Julie) et une bonne partie des montagnes du Chablais, le tout, sans un bruit. Manquaient juste quelques bouquetins et marmottes et cela aurait été génial.
Après avoir mangé, on décide alors de pousser un peu plus loin pour continuer la randonnée et au bout de 150 m, pouff ! Plus de chemin de rando’… On se dit alors que l’on n’a vraiment pas de chance et l’on décide alors de rentrer tranquillement à la voiture pour rejoindre la vallée et une petite sieste bien méritée.
Au final, la sortie aura duré 4 heures, avec 350 m de dénivelé positif tout de même, mais là n’était pas le but de la journée… juste de profiter du soleil, de l’air pur de la montagne, du paysage… avant de retourner retrouver mon métro parisien quelques heures plus tard.
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Il reste encore pas mal de neige !!
effectivement, il reste encore beaucoup de neige…
Mais cela semble normal étant donné que les dernières stations de ski fermaient ce week-end.
lors des précédentes éditions, la Pointe d'Ireuse était un des rares coins où il y avait encore de la neige, donc c'est clair que fin avril, il ne faut pas y aller si l'on ne veux pas avoir de neige.
Effectivement, on appelle ça l’expérience… et l’on voit bien que je ne l’ai pas encore 🙂
mais ça va venir… promis 🙂