
Les jours précédents
La semaine précédente la course fut plus que chargée au travail avec des horaires interminables. Il m’a même fallu négocier durement ma matinée de vendredi matin afin de partir en voiture avec les collègues de l’AS Running SFR… Finalement, cette matinée fût refusée, mais j’ai quand même pu obtenir le droit de venir en horaire décalé : de 7 h à 9 h. Après la soirée d’inauguration des locaux de mon entreprise jeudi soir, le réveil fut difficile vendredi matin. Finalement, on arrivera à Annecy vers 16 h. Je me transforme alors en « guide-touriste » et l’on profite du lac et du paquier pour admirer le futur parcours de la course. 20 h, mon frère et mon cousin arrivent sur Annecy, direction le stade pour voir la victoire de l’ETG FC contre Metz et fêter l’accession en Ligue 1 du club, et le titre de champion de L2. Ensuite, direction Thonon et la boite de nuit pour continuer à fêter le titre !
Samedi, petite journée tranquille à la maison, au bord de la piscine et j’en profite pour aller acheter une nouvelle lampe frontale, ayant oublié la mienne à Paris 🙁 Le départ à 3 h 30 était inenvisageable sans frontale. Une petite sieste de 2 h et direction chez Yo, pour un petit barbecue avant la finale de la ligue des Champions. Direction ensuite le lit pour une dernière sieste d’une heure.
Le départ
Arrivé à Annecy-le-vieux à 2 h 30, j’update rapidement mon statut Facebook. Ensuite, il me faudra retrouver les copains de l’AS, étant donné qu’ils ont récupéré mon dossard, le numéro 100, négocié avec l’organisation grâce à une parution de mon nom sur le siteweb officiel de l’épreuve. Je retrouve les copains quelques minutes avant le départ et j’en profite pour leur faire un petit topo des consignes de course qu’ils ont loupées. L’organisation a annoncé des contrôles du matériel obligatoire et des réserves minimums en eau à avoir en sortant des ravitaillements. Une bonne initiative je trouve.
Un décompte des coureurs prenant le départ est aussi effectué. On passera sous l’arche du départ pour « activer » notre puce. Quelques dizaines de mètres plus loin, on s’agglutine tous avant l’arche du départ.
Une fois le départ lancé, c’est parti pour 3 km à travers Annecy, sur les pistes cyclables… idéales pour s’échauffer. On tournera à 11,5 -12 km/h. Des jeunes sortants de boite de nuit proposeront du vin rouge comme ravitaillement et quelques demoiselles en talons se joindront même à la meute sur quelques dizaines de mètres.
Le Semnoz jusqu’au col de Leschaux
Après avoir traversé de nuit Annecy, et provoqué quelques microdiscussions comme « vous allez où comme ça ? Annecy-le-Vieux ! Mais c’est pas la bonne route ! » on attaque la montée au Semnoz. Rien de bien compliqué en soi, ça monte pendant longtemps dans les sous-bois, avec peu de pourcentage et quelques coups de culs. Parfois, en regardant « en bas », on observe les lueurs de la ville et du lac, à travers les arbres. En se retournant, on observe à travers la végétation les prémices du levé de soleil derrière les montagnes. Il y avait dans l’air des souvenirs de la SaintéLyon, la neige et le froid en moins. Le cadre aurait pu être parfait si un concurrent n’avait pas passé une heure à renifler et se racler la gorge toutes les 10 secondes… Il a failli chuter accidentellement dans le ravin le pauvre ! (oui, quand je ne suis pas réveillé, faut pas me les briser !)
Rapidement, on arrivera au sommet de cette montagne, qui part d’Annecy tout en surplombant le lac. En se retournant, on observe le levé du soleil sur le Mont-Blanc et les montagnes environnantes. Dommage d’ailleurs de ne pas avoir pris quelques minutes à contempler la scène.
Le plan de course était le suivant : arrivé à ‘mi-parcours’ (doussard) frais physiquement pour aborder la fin à fond les ballons et tenter une perf’ ! Ainsi, j’ai lâché volontairement les collègues SFR qui montaient un peu trop vite pour ma limite au cardio. Dans la descente, je lâche les chevaux et ça va super vite ! J’en profite pour rattraper quelques concurrents qui m’ont dépassé dans la montée.
Arrivé au premier ravitaillement, je me rends compte que je n’ai encore rien mangé, et très peu bu… Je décide alors de manger, même si je n’en ai pas envie. À la sortie, je croise Sylvain Bazin qui scanne les puces des concurrents. J’ai aussi rattrapé les copains, mais ceux-ci repartiront trop vite pour mon petit rythme par la suite. Je me dis même qu’ils vont bien finir par exploser à un moment ou un autre vu la sauce qu’ils se mettent… Cela n’arrivera pas 🙁
Col de Leschaux à Doussard
Cette section sera une succession de cols à passer, avec des descentes plus ou moins longues derrières direction Doussard (un peu plus que la mi-course). On pourrait appeler cela des montagnes russes. Le parcours est plutôt roulant, ce qui permet d’accélérer un peu le rythme. J’ai du mal dans les montées, c’est indéniable et ça me soûle ! Je ne sais pas où j’en suis sur mon tableau de marche depuis le départ, mais j’ai l’impression de ne pas avancer. Dans la descente, je ressens une vive douleur à la poitrine, côté gauche… je réduis drastiquement le rythme. Quelques dizaines de mètres plus loin, des sauveteurs de la protection civile et c’est parti pour un petit check-up… tension, mesure des pulsations, et j’en passe… On discute quelques minutes et la douleur disparaît. Je pris donc la décision de repartir, tranquillement, et de voir plus loin comment cela évolue. Dans la descente, encore une fois, je vole ! entre – 2000 et -2500 m/h de vitesse « ascensionnelle », je m’éclate comme un petit fou !
Le plat jusqu’à Doussard sera un peu chiant, sur le goudron, en plein soleil, je n’ai pas demandé à faire un 10km moi ! Au ravitaillement, je referais un petit check-up avec la protection civile, ça ne coûte rien, ils sont là pour ça et tout contents de m’aider. J’en profite aussi pour bien m’alimenter, même si rien ne veut rentrer 🙁 du salé, du sucré, le dosage semble parfait. Un peu moins de 7 h après mon départ et ayant parcouru 43 km et plus de la moitié du D+, je suis dans le bon tempo pour viser moins de 14 h.
Doussard à Bluffy
Je repars tranquillement avec un coureur, qui affiche clairement sa désapprobation quant à l’organisation des JOs à Annecy. On discute de cette candidature, j’avais décidé de courir avec le pin’s qui va bien à ce sujet. Ensuite, on sort de Doussard et l’on file direction la montagne. Le profil est simple, ça monte de 400 m à 1700 m, puis ça redescend sur 800 m. Autrement dit, une section pour vrai montagnard. J’en avais gardé beaucoup sous le pied pour « défoncer » cette portion et y creuser les écarts sur les concurrents partis trop vite. Le début de la montée se passe bien, je suis dans le rythme que je souhaitais tenir jusqu’en haut, puis petit à petit, j’ai la sensation de ne plus arriver à respirer. Je tente alors de forcer la respiration, à coup de grandes inspirations. J’ai beau faire tout ce que je peux, je n’ai pas l’impression de respirer. Je décide alors de retirer le cardiofréquencemètre, la situation s’améliore un peu, mais ce n’est pas ça du tout. Peu à peu, la situation va devenir vraiment critique, j’avance à moins de 250m/h, faisant des pauses très régulièrement. Un concurrent mettra un coup de bâton dans le mien, me regardant dans les yeux en passant… ces yeux disaient « tu bouges ton cul et tu avances… comme tout le monde ! » Je le remercie de m’avoir redonné un peu de courage d’ailleurs, car j’étais vraiment au fond du trou, et ça ne faisait que commencer. Par la suite, à chaque effort tenu dans le temps plus de quelques secondes, je ressens une brûlure sous les 2 dernières côtes, et ce sur, toute la largeur du corps. Une sorte de point de côté en plus fort et plus grand. Il m’est donc impossible d’avancer, hormis en marchant. Je ferais donc du fractionné, des que ça brûle, je marche et ainsi de suite… enfin, dans les zones courables, parce qu’il y a beaucoup de rochers sur le chemin emprunté. Pour me rassurer, on croisera des parapentistes se rendant à la zone d’envol, je monterai un peu plus vite qu’eux, même si le but n’était pas le même.
Arrivée au sommet, la vue sur le lac est juste magnifique, la zone terminale de l’ascension est équipée de corde, et d’un guide, afin d’éviter les chutes. Un petit passage fort plaisant. Je continue en marchant… faute de pouvoir mieux faire. C’est vraiment frustrant de ne pas pouvoir tout donner alors que les jambes sont là, et dans un état plus que correct. La descente qui viendra est juste affreuse, jonchée de pierres roulantes, la pente est élevée. Il n’est pas possible de courir ou presque sans jouer les funambules. Le travail de gainage nécessaire pour la course dans cette descente provoque les mêmes douleurs au ventre. Je me contenterais donc de descendre en marchant. Le temps passe, ça me soûle vraiment de ne pas pouvoir avancer. J’envisage de plus en plus à enlever le dossard et tout envoyer chier au prochain ravitaillement. J’appelle Aurélien et Clément, dans le but inavouable d’avoir une bonne raison d’abandonner… parce que je peux quand même avancer en marchant. Ils ne répondront pas, je prendrais ça comme un « non tu bouges ton cul et tu avances… ».
Au ravitaillement, je vais voir une nouvelle fois la protection civile, qui me conseillera de me gaver de coca… mes maux viendraient de mon problème d’estomac, qui comprimerait le diaphragme empêchant la bonne respiration. CQFD. Je remplis alors mes 2 bidons de coca-cola et un concurrent m’interpelle sur le fait qu’il ne reste que 13 km à parcourir et que même en marchant, je dois finir… il n’a pas tord.
Bluffy à Annecy-le-vieux, par le mont Veyrier.
C’est la plus courte des sections avec seulement 13 km. Elle débute en descente durant 700 m, puis un plat montant de 800 m et la grimpette commence et durera 5 km, 400 m de D+, suivi de 700 m de D-, un plat de 400 m et la ligne d’arrivée… facile !
Je repars seul, tranquillement. Mes douleurs semblent passer petit à petit, je ne suis alors sujet qu’à des spasmes à répétition. Au moins, je peux avancer. Dans la montée, je me calerais à 900-1000m/h, tellement ça m’a soûlé de ne pas pouvoir avancer auparavant. Sur les plats, je cours comme un chamois. Arrivé au mont-veyrier, la vie est juste magnifique ! On peut voir le parmelan, puis le mont-blanc, la tournette, le lac en presque totalité et au fond le semnoz ! Amazing ! Ensuite, on suivra la falaise pour rejoindre l’autre côté de la montagne. Le chemin est limite impraticable côté running, avec plein de pierres partout. Je tomberai sur un des médecins de la course, lui racontant mes déboires, il me donnera 2 médicaments à prendre, tout en m’alimentant en eau régulièrement et par toutes petites gorgées… L’effet du coca ayant commencé à disparaître, je vais pouvoir continuer sans remarcher trop longtemps. La descente est technique à souhait, il faut choisir où poser ces pieds et prier pour éviter de glisser à chaque pas. Ensuite, on passera sur une trace en forme de ‘S’, les lacets sont tellement larges que l’on ne descend que de quelques mètres à chaque changement de sens… et 700 m à ce rythme, c’est long !
Dans les derniers mètres de la descente, alors que je retrouve mon frère et ma maman (bonne fête maman), un concurrent me double, je lâche alors les chevaux pour le rattraper et conserver ma place au classement (compétition quand tu nous tiens !). Je manque de me mettre une belle gamelle sous les yeux de ma mère, la confiance pour les futures épreuves risque d’être revue à la baisse. 🙁 Je finis par courir sur le plat, doublant le coureur en question, et finissant plutôt pas mal au niveau de la vitesse, compte tenu de la distance parcourue, 15 h 30 après le départ…
En quelques chiffres…
2 : le nombre de points UTMB gagnés sur cette épreuve
3 : le nombre de kilogrammes perdus
3 : le nombre de jours généralement conseillés pour faire le parcours en randonnée
5.1 : la vitesse moyenne en km/h
80 : le nombre de kilomètres parcourus
273 : ma place au classement général
540 : vitesse moyenne verticale d’ascension en m/h
907 : vitesse moyenne verticale en descente en m/h
1200 : vitesse maximale verticale d’ascension en m/h
2400 : vitesse moyenne verticale en descente en m/h
4540 : le dénivelé positif, et donc négatif avalé
12787 : le nombre de kcal dépensées (valeur extrapolée à partir des données du cardio sur les 9 premières heures de course)
En bonus …
Quelques photos prises par les copains de l’AS Running SFR…
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Magnifique ton récit, et quel courage !!!! Bravo.
Merci ! Entre courage et folie… la limite est faible ^^
Ca ne se passe pas toujours bien, mais tu as su résister et boucler le parcours ! Bravo !!!
Effectivement, ça ne se passe jamais comme prévu, c’est ce qui est beau aussi dans ce sport…
La prochaine fois, je compte te voir au départ par contre !
Entre les photos et le récit, je m’y suis cru plusieurs fois…
– dans la montée du semnoz que j’ai pris des dizaines de fois (j’habitais dans le centre, je montais par la route pour ensuite envoyer dans les chemins dans l’autre sens)
– au bord du lac, même s’il doit encore être un peu frais…
– au départ des parapentes avec encore la superbe vue
– dans les descentes techniques, en vrac, mais pas plus vite qu’à fond 🙂
Enfin ça reste du lourd coté km ou dénivelé. il fallait le faire et aller au bout malgré un ventre capricieux…
Bravo !
ahahaha un habitué d’annecy !
Tu faisais cela en vélo ou à pied ?
Avec un bon vieux semi rigide de XC décathlon !
Bon il était un peu kitté avec des disques et une marzo à ressort, mais ça allait pas mal… Je me rappelle bien avoir déposé un troupeau de parisien venu faire les marioles avec leur gros vélos tous suspendus l’été. ils ont pris cher 🙂
Une très belle course. Bravo d’avoir été chercher tes 2 points UTMB alors que ce n’était pas gagné vu ton état.
Un grand bravo champion!! Et merci pour ce magnifique récit.
Les 2 points UTMB, je m’en foutais un peu dans le sens où j’en ai déjà 3 (2+1)… si l’épreuve avait été de 3 points, c’est sur, je me serai arraché sans me poser de questions (3+2 = 5 = UTMB capable !)
A tout bientôt pour une pasta party sur Paris !
Bravo pour ta course
cela donne vraiment envie d’y participer, l’année prochaine çà sera soit le grand raid 73 soit cette course
au départ j’imaginais plus le grand raid 73, mais ce format me plait bien, en 2011 le marathon et la vallée, en 2012 les crêtes 😉
je ne dirai jamais à une personne de ne jamais faire ce trail ! il est vraiment magnifique malgré quelques passages sur routes et en sous-bois assez longuets.
On se retrouve au départ en 2012 alors ? 😀
On verra comment ce passe la sainté en 2011 mais si tout va bien, je sens qu’on s’y verra 😉
Tu as besoin de points pour la ccc en plus du tirage au sort ?
Aucunement, pour pouvoir participé au tirage au sort, il faut justifier ces points sur l’année précédente. (point 2010 et 2009 pour l’événénement 2011)
A ce titre, le trail des allobroges m’a fourni 2 points, la sainté-lyon m’en a donné 1… et il n’en faut qu’un seul pour la CCC.
Super le CR!!
C’est quand meme un truc de malade!
Il y a de quoi raconter sur 15 h30 de course!!
J’ai bien pensé a toi durant l’apres midi avec ce soleil!
Récupère bien.
J’ai encore 12 000 trucs à raconter sur ces 15h30 de courses mais j’ai fait un tri parce que ca aurait été trop long à lire après ^^
La récupération est presque terminée, je peux remarcher correctement maintenant. Fini le mode « playmobil »
Merci d’avoir pris le temps d’envoyer un petit mail pour prendre des news après la course, ça m’a beaucoup touché !
Vous avez été quelques-uns dans ce cas.
C’est vraiment le genre de CR que je n’aime pas lire 😉 . C’est dur de te lire et de vouloir faire 1000 km pour sentir le vent de la montagne, car pour le reste on y était.
Très très jolie performance physique et chapeau bas pour le mental; comme quoi, il ne faut rien lâcher. Bravo pour la gestion de plus de 15h de course, je suis impressionné.
Bon repos…
Avant le départ et sur toutes les autres compétitions, on se dit qu’il n’est pas possible ni même envisageable d’abandonner. D’ailleurs, ce mot fait parti d’une langue étrangère à mon vocabulaire… même si parfois il faut l’envisager sur casse-moteur ou casse-matériel…. ce qui semblait être le cas, au moins temporairement, pendant cette course. Heureusement que j’ai tenu bon pour rejoindre le mont-veyrier et l’arrivée, je m’en serai vraiment voulu d’arrêter à seulement 13 km de l’arrivée !
Concernant le repos, il va être de courte durée, mais c’est un autre sujet sur lequel on débattra prochainement !
Ton récit me fait penser à un article d’UFO « Stop ou encore » sur le thème de l’abandon. Pas facile de résister quand c’est très difficile, ça me rappelle des souvenirs du marathon des Templiers 2010 que j’ai très mal géré. Faut aussi du courage pour abandonner mais ce qui nous rattrape, c’est l’esprit de compétition comme tu dis…:-)
stop ou encore ? je dis « encore » alors !
Je me suis fixé une règle, tant que je ne suis pas blessé physiquement (entorse, ou trucs du genre) je continue, parce que la roue tourne forcement à un moment ou à un autre et les aléas de la course font partie intégrante de la course, mais effectivement, c’est très dur quand l’idée nous revient à l’esprit et que de toutes façons il faut rejoindre le prochain ravito pour déposer son dossard (si tel est le cas à ce moment-là !)
On se voit tout bientôt j’espère !
Bravo belle gestion de course, dommage ce jour là « la chance » ou « le truc » n’étais pas avec toi, et à ce que j’en lit, il t’a quand même emmerdé un bon moment avec ces douleurs.
Malgré tout tu t’est accroché jusque »au bout et sur 80km le bout est loin…
Cardio / VA / plan de course …. humm humm ça fait beaucoup de contrainte (morale)
As tu pensé au stress pour tes maux de ventre / diaphragme ?
Encore une fois BRAVO !!! et bonne recupe camarade
Ces contraintes n’étaient pas vraiment des contraintes, dans le sens où je n’ai regardé le cardio (qui affiche la VA aussi et le temps de course) qu’à partir du premier ravito et j’ai même pas sorti mon plan de course pour vérifier où j’en étais.
Le but était vraiment de passer mi-course dans le même état que si je commençais la course donc j’y suis aller en mode « balade soutenue ».
La récup’ est bien partie, de toutes façons je n’ai pas le choix, je remets cela samedi & dimanche 🙂
Beau CR et belle course.
Bien que local de l’étape, cette épreuve pas superbement organiséee les années d’avant (une dernière organisation en 2009 catastrophique…) ne me donnait pas envie.
Mais cette année, avec la météo + le parcours + l’ambiance du village, j’ai trouvé cela super. J’essaierais de la faire dans les deux ans qui viennent.
un prochain rendez-vous TTT ?
Effectivement l’organisation des années précédentes laissaient vraiment à désirer, cette année, c’était au top !
MERCI pour ce récit et bravo pour ta course. Sportivement , chris
merci ! au plaisir de te lire …
Voilà un superbe récit pour une course qui apparement n’était pas évident mais tu as su gérer et surtout ne rien lacher !! Bravo a toi, d’avoir terminé !!
finalement, comme on dit « tout est dans le casque ! »
bravo je te rejoins sur pas mal de remarque …
j’aimerai y retourner en 2012 pour ce coup ci faire un temps …et non pas géré en fonction de l’UTMB à venir et de l(ultratour du beaufortain
J’espère aussi y retourner un jour… pour profiter du paysage encore une fois et claquer un temps !
Félicitations doune !
Merci Romain… en espérant te retrouver rapidement sur les sentiers… vraiment !