
6 jours après la maxirace du lac d’Annecy, me voilà au départ du Grand Coriace de l’Aventure Chablaisienne. Qu’est-ce que cette aventure ? C’est un raid multisports auquel je participe depuis 2008 avec Clément. Lors des éditions 2009 et 2010, on a été rejoint par Aurélien et Camille pour former un quatuor de choc. Au programme, 2 jours de compétition, 100 km, 4000 m de D+, un parcours inconnu jusqu’au départ… et une arrivée au bord du Léman. Autrement dit, on sait juste que l’on va se balader dans les montagnes Chablaisiennes Françaises.
Cette année, la motivation n’est pas vraiment au rendez-vous, Aurélien n’est pas chaud pour se lancer dans l’aventure… Clément non plus, il n’a plus fait de sport d’endurance depuis bien longtemps. Je prends alors l’initiative de m’inscrire, avec Clément (comment ça, c’est une inscription de force ? 😀 ) et l’on verra bien avant le départ si sa motivation est revenue. Clément se prend petit à petit au jeu, il me propose plusieurs fois d’aller courir entre midi & deux, de faire des randonnées vélo autour de Paris… et même, il lance l’objectif suivant : « faire mieux que les années précédentes ! ».
Je culpabilise un peu alors de mettre inscrit à la maxirace le week-end précédent, de ne pas être sur d’être à la hauteur de l’objectif, de ne pas avoir suffisamment récupéré avant le départ et de me trainer, voir même d’être contraint à l’abandon…
À la suite de la Maxi-Race, ma semaine sera rythmée au son du seul mot « récupération »… massages, dormir les jambes légèrement surélevées, étirements, nuits entières… Je quitterais définitivement le mode « playmobil » mercredi et je me sentirais vraiment en forme vendredi.
Le départ et Trail’O 1
Levé un peu tôt, direction « la cité de l’eau », lieu du départ en bus pour le vrai départ de l’épreuve, tenu encore secret et surtout, le lieu de l’arrivée de l’épreuve. On récupère aussi les vélos que l’on a loués pour l’épreuve et l’on installera en urgence le porte-carte VTT offert à chaque participant. Clément héritera d’un Scott et moi d’un LaPierre Tecnic 200.
Puis on mettra notre jolie chasuble 77 et on montera dans le bus, direction « les Gets »… Station de ski des portes du soleil connue aussi pour ses pistes de VTT qui accueillent régulièrement les championnats du monde de la spécialité.
10 h, la direction de course nous donne les consignes de course et les cartes qui nous mèneront au bivouac du samedi soir.
10 h 15, le départ est donné… une miniépreuve de trail qui n’a pour but que d’étirer le peloton avant l’épreuve suivante.
La CO aérienne
Épreuve nouvelle de l’édition 2010, c’est avec plaisir que nous la retrouvons en 2011. Le principe, une carte « satellite » du lieu et des balises à aller chercher le plus rapidement possible. Chaque balise manquée engendrera 10 minutes de pénalité.
La mise en marche est un peu difficile, j’ai les jambes lourdes… la vitesse de course est basse et la vitesse ascensionnelle est quand même proche (voir supérieure) de 900 m/h et surtout, je n’ai pas mal aux jambes. La situation n’est pas si catastrophique que cela. On jardine un peu pour trouver quelques balises, et l’on a déjà 10 minutes de retard sur le peloton de tête, on est classé 30e sur 40 sur cette épreuve.
Le VTT’O 1
On repart avec la fin du peloton, Clément à la carte (c’est son job d’orienter, mon job de bouriner) décide alors de couper à travers les lacets pour gagner un peu de temps. Les mollets commencent déjà à tirer, le moral diminue à vue d’oeil, je m’accroche. Par la suite, on pourra remonter sur le vélo. Mes entraînements « vélib » ont eu le mérite de me faire gagner en technique en montée, fini les poussées brusques et la route arrière qui dérape. Ainsi, on peut avancer, doucement, mais surement.
Ensuite, on attaquera une partie un poil moins roulante et plus technique (et encore…), on se fera doubler par une équipe de VTTiste, pas cool du tout. Pas un merci alors qu’on les laisse passer, un des coureurs tombe juste devant Clément qui évite la chute de justesse et même pas un mot à ce sujet…. bref, ils ont eu le don de m’énerver juste comme il le fallait. On finit la section en 1 h 9, à la 28e place sur cette portion.
Le Trail’O 2
Section suivante, le trail… là, je retrouve mon terrain de jeu favori. Toujours énervé par les VTTistes, je me mets alors en chasse de ceux-ci. On ne devait pas avoir perdu beaucoup de temps sur eux, même s’ils roulaient plutôt très bien. Clément toujours à la carte, on fait des petites coupes qui nous permettent de remonter rapidement sur quelques concurrents qui nous devancent. Une petite dizaine de petits enfants, que l’on rencontra au début du trail, se mettront à nous encourager, une ambiance proche de la ligue des Champions !
900m/h dans la première grosse montée du trail, et hop ! les VTTistes, déposés ! Clément suit, il a un peu de mal, mais ça avance pas mal. Je trouve au bord du chemin une concurrente en grande difficulté avec des crampes. Je lui propose alors mon tube de Sportenine et j’aurai le plaisir de la retrouver plusieurs fois sur le parcours en pleine forme. Il finiront 3e équipe mixte. Au sommet du col, au pied du Roc d’Enfer, le chrono est neutralisé pour une partie de la descente, trop dangereux pour y laisser la course se dérouler. Elle est d’ailleurs équipée avec des cordes par des guides de haute montagne, et les secours en montagne sont aussi sur place, si jamais… On flairera le bon coup et l’on prendra alors bien notre temps pour se ravitailler, regarder attentivement la carte et se reposer avant de repartir à fond. Dans la descente « pentue », Clément a un peu de mal, je prends alors un peu d’avance qu’il comblera sur le plat et les descentes roulantes. À force de faire ce raid ensemble, l’équipe commence à vraiment devenir cohérente. Je lui fais 100 % confiance sur l’orientation, il prend rapidement les décisions à ce sujet, alors que les autres équipes tergiversent plus longtemps. Souvent, je valide sa décision en regardant les traces au sol laissées par les autres équipes. Clément me fait confiance pour valider chacune des balises à l’aide du doigt électronique que je ne dois pas perdre.
On remonte petit à petit pas mal d’équipes, on se sent voler sur la piste… même si comparé à un vrai trail, on est plutôt « lent »… 20 km plus loin, 1000 m de D+ avalé, on fini la section en 3 h 29, à la 13e place sur cette partie du parcours.
Le VTT’O 2
Arrivé au ravitaillement, un des membres de l’organisation nous chambre un peu « vlà les Parisiens… Dans 10 ans, si ça continue comme ça, ça joue le podium ! » On prendra cela pour un compliment. Pas question de trop traîner. Les réserves d’eau chargée, on monte sur nos montures métalliques et c’est parti ! On se fait rapidement rattraper en descente par une équipe équipée de vélo tout suspendu. On s’accroche et on les rattrape sur le plat et au début de la montée. Ils montent vite, on suit. Quelques centaines de mètres plus loin, l’un des deux coureurs est perclus de crampes. On continue sur le même rythme. On se plante une ou deux fois de chemins, mais rapidement Clément nous remet sur la bonne piste. Vient ensuite la montée « de la mort », 300 m de D+ dans une pente supérieure à 20 % en plein sous bois. On a récupéré un petit groupe d’autres concurrent, on souffre, mais on arrive au sommet tous ensemble. Un dernier petit « sprint » et l’on passe la ligne d’arrivée en 17e position. Au bénéfice de l’arrêt du chrono lors d’une des descentes du Trail’O 1, le classement risque d’évoluer, sans compter les équipes qui ont pris des pénalités. On est finalement classé 12e, puis 11e sur cette première journée. La 5e place est à 15 minutes. La 20e aussi !
Cerise sur le gâteau, on est classé 9e sur cette épreuve de VTT’O. On ne se savait pas bon rouleur du tout, mais les choix d’orientation réalisés nous ont fait gagner pas mal de temps sur les autres concurrents.
La soirée
Pour une fois, on est arrivé tôt au bivouac, on en profitera pour choisir rapidement le meilleur endroit pour monter la tente, puis se doucher à l’eau froide et bien s’étirer. Alors que je faisais quelques photos de la vue sur le Leman, en 3 secondes la tempête se lève. Tous les éléments de l’organisation (l’arche de l’arrivée, le cube « the-north-face »…) s’envolent ! La pluie fait aussi son apparition. On craint un peu pour les tentes, que l’on a lestées avec toutes nos affaires. La nôtre pliera, mais ne rompra pas. Elle protégera du vent quelques tentes quechua qui résiste à priori à 90 km/h de vent.
Au repas, on discute avec la seconde équipe féminine de la journée. On fait « connaissance » avec la seconde équipe masculine aussi et alors que l’on allait suivre leur conseil de dormir au chaud dans le chalet d’alpage, quitte à dormir moins de temps, au lieu de ne pas dormir dans la tente à cause du vent et de la pluie. Alors que l’on allait récupérer nos affaires dans la tente, on décide d’y rester. Tout est au sec et le vent a cessé de souffler. 8 h de sommeil plus tard, il est déjà temps de se lever pour petit-déjeuné et ranger le bivouac.
Le Trail’0 3
Dimanche matin, 8 h 15, départ groupé des 2 parcours (le petit Teigneux et le Grand Coriace) pour le Trail’O. Les parcours sont légèrement différents, mais le début est le même. On se place avec Clément dans les premiers rangs de la ligne de départ. Le but, envoyer du bois toute la journée, pour remonter quelques places au classement général. On compte pour cela s’appuyer sur notre bonne performance en trail de la veille.
Le départ est donné, on se fait un peu endormir par le rythme des petits Teigneux, partis à fond et qui rapidement baissent de rythme dans la montée au Mont-Forchat. J’ai l’impression aussi de payer les efforts de la veille. Je me traîne un peu, Clément étant toujours devant moi… ou bien c’est parce qu’il a mangé du lion au petit déjeuné. 😀 En tout cas, il fera preuve de beaucoup de psychologie, jamais il ne gueulera, toujours dans les encouragements… même s’il a décidé d’aller chercher les balises « bonus » sans forcement prendre mon avis en compte. Le parcours est plutôt très roulant, peu de côtes et de grosses descentes, on navigue sur des pistes de ski de fond. À la sortie des balises bonus, on se tape néanmoins une petite descente dans un champ de boue, les glissades sont tellement nombreuses que l’on se met à descendre comme sur une piste de ski sans les skis aux pieds. C’est assez ludique.
On entame ensuite une grosse remontée vers la balise 6. Dans cette côte, on se fait rattrapé par 2 coureurs, flashés à 1200m/h, je les accompagne un bout à ce rythme. Curieusement, au sommet, ils se mettent à marcher, ils ne relancent pas… bizarre comme technique de course.
On se détache un peu, on court sur la route et on rattrape quelques groupes de coureurs devant nous. On verra que les choix d’orientation ont joué pas mal sur cette section. On voit des coureurs (enfin, un seul par équipe, l’autre se reposant un peu plus haut, pas très fair-play comme pratique…) faire demi-tour pour aller chercher la balise 8 en contrebas de leur tracé. Dans la montée, qui nous ramène au lieu du bivouac, un concurrent demandera à Clément de retirer les mains de ses poches… À croire que mon orientateur est dans un grand jour aujourd’hui ! Reste 17 équipes derrière nous. Bien que l’on soit allé chercher les balises bonus, le résultat attendu n’est pas là, mais on ne se décourage pas.
L’organisation annonce aussi qu’une boucle du parcours n’est plus à faire, le parcours étant raccourci, car cette portion est trop boueuse et devrait nous immobiliser plus longtemps que prévu (2 h de course) et n’apporte pas grand-chose à la compétition.
Le VTT’O 3
On est parti pour un peu de descente en VTT dans les sous-bois avant d’attaquer une remontée à la chapelle des hermones. Ce bout de parcours, je le connais par coeur, l’ayant réalisé plus d’une fois en randonnée quand j’étais jeune et plus récemment lors d’une sortie longue. Cependant, on est équipé d’un vélo, qu’il va falloir pousser dans la montée, cela complique la tâche. C’est dur d’ailleurs, très dur ! Cela fait plusieurs heures que je n’ai rien mangé, je prends alors un bout de barre énergétique et sans avoir eu le temps de la mâcher correctement, c’est déjà reparti. Le parcours devient beaucoup plus roulant, et on s’enfonce ensuite dans sur un chemin à peine plus large que la largeur du guidon du VTT, en descente. Je soupçonne l’organisation de s’être mise d’accord avec l’ONF pour retracer ce chemin qui tombait à l’abandon. C’est la galère d’ailleurs, on ne peut pas pédaler, faut pousser le VTT et éviter les glissades sur les racines. D’ailleurs, un orage se prépare, on entend les grosses gouttes tomber sur les arbres.
On sortira du bois dans une prairie sur la crête de la montagne. La vue sur l’énorme nuage tout noir et les mille gouttes d’eau nous tombant dessus font que nous accélérerons le pas pour partir très rapidement de cet endroit. Je ne donne pas cher de la peau de 2 cyclistes détrempés dans un champ sur une crête sous un orage. Dans la descente, on ne voit pas grand-chose, l’eau foutant les yeux, on est à fond sur les freins, la pente est sévère, le terrain est gras et l’attention doit être maximale. En bas de la descente, on est rattrapé par une petite meute de coureurs, suite à une erreur d’orientation. On les suivra jusqu’à l’étape suivante : la course d’orientation. Je me rends compte alors dans la dernière descente que mon vélo n’a plus de freins du tout, me revoilà en enfance à freiner avec les pieds.
La CO
Pour une fois, on a affaire à une vraie course d’orientation. Carte officielle de la fédération française en main, c’est parti pour une heure de jardinage. On a bien compris le message de l’organisation, une grande partie du raid se jouera sur cette épreuve. On part alors sur un bon rythme. Le topo est le suivant, Clément à la carte, Damien aux balises. Je cours pendant qu’il anticipe le reste du parcours. Cela ne sera pas aussi facile, le terrain de jeu est vaste et le terrain et difficile. D’ailleurs, je réussis à chuter dans un arbuste, sans dommages heureusement. On jardine de chaque côté du chemin, à la recherche des balises, on en trouvera 16, dont 2 qui ne faisaient pas parti de la CO organisée pour le raid… Déjà que cet exercice n’est pas facile, mais si en plus il y a des leures… Un dernier jardinage à la recherche d’une balise à côté d’un rocher « nord » que l’on ne trouvera pas et il est déjà temps de finir cette CO. Je sprinte alors direction la borne qui clos cet exercice, mais j’arrive 8 secondes trop tard… dégouté, on prend alors 10 minutes de pénalités par balises manquantes (20 obligatoires) et 10 minutes pour le retard (10 minutes par tranche de 2 minutes de retard), ça fait mal ! 18e au classement sur cette épreuve, on limite la casse au classement, mais le moral n’y est plus.
La VTT’O 4
C’est reparti en vélo direction l’arrivée pour le biathlon et le canoë avant une douche bien méritée. Alors que je tente de réparer les freins de mon VTT, Clément m’annonce lui aussi ne plus en avoir. On fera alors les descentes à côté du vélo 🙁 Côté orientation, Clément me dit de suivre les traces, on se perdra, plusieurs minutes de perdues, l’ambiance n’est pas au top dans l’équipe, la fatigue commence à faire sentir. La première descente semble juste trop belle pour être faite à pied. Je fulmine vraiment à l’intérieur. Je valide la balise en bas de la descente, et c’est parti pour une remontée sur l’autre rive de la dranse. On commence sur la route et après 2 lacets, on prend dans les bois. On poussera alors le vélo jusqu’au sommet. Sur le chemin, on cherchera la balise 25. On la cherche toujours ! Pourtant, on a bien suivi le bon chemin par rapport à la carte. À la balise 26, une bénévole nous avouera que 75 % des coureurs ne l’ont pas trouvé. On se dit alors que dans notre malheur, on n’est pas les seuls et que cette balise sera surement annulée par l’organisation. (ce fut le cas)
Une dernière descente en freinant avec les pieds et en mettant le vélo dans le bas côté du chemin pour freiner et on attaque la route direction la cité de l’eau. À l’arrivée, on apprend qu’à cause de l’orage, le canoë a été annulé et que l’on passe directement au biathlon.
Le biathlon et l’arrivée
5 balles chacun, 4 dans la cible et 1 à côté pour chacun et c’est parti pour un tour de piste à fond… Clément voulait rattraper l’équipe 100 (du petit Teigneux) avant l’arrivée. On y était presque… Une petite bière du Léman et on attend patiemment les résultats en prenant une douche et en lavant les vélos. Les premiers résultats sont affichés, nous ne sommes toujours pas classés, il faudra attendre le tout dernier classement pour voir le nom de notre équipe… 14e de la journée, on est au-delà de nos espérances. Le classement général nous mettra à la 11e place, à 3 minutes du top 10 et à 11 minutes de la 9e place. Du coup, sentiments partagés entre le fait d’avoir sur-performé par rapport aux autres années et d’avoir loupé un top 10 pour 8 petites secondes à la CO ou une erreur d’orientation sur le parcours.
Ce qui est sur, c’est que l’on remettra cela l’an prochain… avec toujours l’objectif de faire toujours mieux !
Superbe récit pour une bien belle aventure !! En tout cas, belle performance et félicitations à vous deux !!
Un peu de repos maintenant ?? 😉
repos ? c’est pas un mot de mon vocabulaire… Comme dirait mon frère, « j’aurai le temps de dormir entre 6 planches… »
Merci en tout cas pour les félicitations… ça fait plaisir de ta part !
génial ce truc !
dommage que la mécanique vous ai trahis…
Par contre ça doit être vraimenr dur physiquement (sans parler du week-end précédent…) avec des relances tout le temps et les changements de « sport » ou les balises blagueuses 🙂
J’espère qu’un jour je te verrais sur un raid… vu ton passé en vélo et ton niveau en CAP… y a pas de raisons que tu n’y trouves pas ton bonheur !
Et physiquement, c’est pas si compliqué que cela, tu peux te mettre minable en CAP et récupérer en quelques minutes sur le vélo et vice-versa, c’est pas la même façon de faire travailler les muscles globalement.
Vu ton passé de VTTiste, et ton présent de runner, tu ne devrais pas avoir de mal à vraiment aimé cette discipline qu’est le RAID.
En plus, tu peux vraiment te mettre minable en VTT et enchaîner en course à pied derrière et vice-versa, c’est pas la même façon de faire travailler les muscles, du coup, tu récupères très bien pendant la compétition.
Pas la peine de remuer le couteau !
c’est sur que je ne me fais pas vraiment de souci sur le fait de m’éclater dans ce genre de truc.
ça fait quelques temps que je louche dessus.
Je pourrais facilement embarquer mon pote de saintélyon qui est aussi vttiste 🙂
Mais il faut juste l’ajouter à ma liste de truc important à faire qui comprend déjà :
– une course d’enduro en vtt pour régler mes compte avec mes potes
– de la cascade de glace parce que c’est trop beau
– un petit sommet en alpinisme avec juste mon pote de hors-piste
– le mont blanc parce que c’est le plus haut
– un marathon pour voir ce que je vaut
– un trail en montagne
et aussi… retourner à La Grave, ressortir le vtt de dh qui va prendre la poussière cet été pour cause de déménagement…
Il n’y a pas assez de week-end !
et je fais déjà du sport 3 à 5 fois par semaine ; c’est un peu tendu d’emporter ou de laisser femmes et enfants pour me barrer en week end avec des potes 🙂
Ce sera surement plus facile d’ici 2 à 3 ans quand les filles seront plus grandes.
En tout cas si je saute le pas, je te fait signe !
ben je vois que l’on n’a pas le même maillot, mais on a la même passion 😀
Y a une dead-line et des jalons à ta liste ? parce que sinon, à 80 ans, il risque d’y avoir des trucs que tu n’auras toujours pas fait…
il y aura toujours des nouveau trucs à faire !
pas de deadline ni de limite. Juste une liste de priorité globale dans laquelle la famille compte aussi beaucoup, dans tous les sens du terme !
Mais l’avantage d’attaquer tout de suite, c’est que ça permet de rester en forme pour continuer à 80 😉
Je le redis, ça donne grave envie !!!!
J’ai hâte de faire la même dans le jura et un jour qu’on puisse se tirer la bourre ou faire équipe.
On est en train de voir pour faire un raid sur 4 ou 5 jours l’an prochain… are you in ?
Quelle épopée ! Bravo pour cette superbe perf, et tant pis pour les quelques minutes manquantes pour le top ten, même si ça doit être un peu frustrant. Quelle aventure en tous cas, et quelle énergie il doit falloir pour accomplir un truc pareil ! Encore bravo, et bonne récup.
Si avant la course on nous avait dit que l’on ferait 11e, on aurait rigolé…
Pour la petite info, sur ce même raid, on a fait en
2008 : 34 sur 39
2009 : abandon
2010 : 32 sur 53
2011 : 11 sur 45
Donc c’est plutôt une belle surprise… mais c’est aussi frustrant de savoir que pour des petits détails on aurait pu jouer la 9e place.
Superbe récit! Un grand bravo à l’équipe! Alors, à quand le podium les parisiens?
On n’est pas Parisien !!!! (enfin moi … que ça soit clair 🙂 )
Pour le podium ? Ca va être compliqué… faudrait que l’on gagne encore 20 à 30 % d’efficacité ou rapidité sur les différentes épreuves…
Franchement, je ne sais pas comment tu fais…La maxirace la semaine dernière, et la un truc de malade, avec VTT, Trail, Biathlon!
T’as vraiment la pêche…et moi qui peine a faire 10km et 800D+…Il faut que j’arrête de me plaindre!
Bravo à tous les 2!
Et 1200m/h de D+ ça doit être quelque chose…Bon, prends un peu de repos avant le Verbier…enfin c’est pas une chose a te dire je crois 😉
Promis, j’ai pris 5 jours de repos… je re-attaque direct demain !
C’est aussi un des avantages d’avoir un coach, l’entrainement est toujours bien dimensionné pour ces « betises » !
Mais comment tu as fait ? C’est complètement malade une telle course. Félicitations pour cette épreuve. Je m’incline face au roi de la montagne : Doune.
C’est pas tant malade que cela…. c’est moins compliqué qu’un ultra-trail, parce que moins exigent physiquement, surtout à cause des longues distances à faire en vélo.
Mais c’est gentil de me prendre pour le roi de la montagne, même si je pense qu’il y a bien bien meilleur que moi à ce sujet.
Impressionant, surtout quand on pense à ton weekend précédent !!! Chapeau bas, vous avez perfé !
2012 pour l’entrée dans le top 10 ! 😉
C’est pas gagné le TOP 10 en 2012 mais on réfléchi déjà à ce que l’on pourrait améliorer l’an prochain pour gratter quelques places !