Une nouvelle semaine de passé… et quelle semaine ! Un peu spécial au niveau du rythme des entraînements par rapport aux semaines précédentes, il a fallu s’adapter.
Lundi : repos
Compte-rendu : il faut bien récupérer de la séance du dimanche, éprouvante…
Mardi : une séance était prévue, je l’ai déplacée au mercredi…
Compte-rendu : Finalement, je suis allé à la piscine entre midi et deux… le but, apprendre le crawl. Les progrès sont significatifs, je réussi par 2 fois a atteindre les 50 m d’une traite. (la piscine fait 50 m). A la fin, je suis un peu à la ramasse, les mouvements sont dé-coordonnés.
Mercredi : séance du mardi : 1h30 en endurance critique, en i.2 avec 2 fois 15 minutes en i.3 avec une récupération entre de 10 minutes en i.2.
Compte-rendu : Parti un peu tard de chez moi pour courir, j’arrive au stade Suzanne Lenglen et je me rend compte qu’il va bientôt fermé, je me rappelle alors un article sur le blog de noostromo qui disait que le stade d’issy les moulineaux fermait plus tard. Direction donc ce stade, que je n’avais plus foulé depuis mon changement de lieu de travail… Je le connais presque par coeur ce stade, le gardien à l’entrée m’indique que j’ai facile 30 minutes encore pour m’entraîner (il a du me prendre pour un fou, débarquant à 22h…. ). Le soucis, c’est que 2 fois 15 + 10, ça ne fait pas 30 … tant pis, j’y vais quand même, je décide de réduire la période de récupération à 5 minutes et je finirai dans la rue…
Je commence tranquillement, puis le rythme s’impose de lui-même… environ 3’55/km pour la première série, un peu moins de 4’00/km pour la seconde, je me sens très en forme ! Le lendemain, j’aurai quand même quelques courbature, mais rien de bien méchant, c’est la preuve que le job a été bien fait !
Jeudi : moins d’une heure le matin, à jeun en restant en dessous de 130 puls/min. Au retour, petit déjeuné sans excès.
Compte-rendu : Le cardio dans les choux, je fais la séance à vue d’oeil… Un petit tour autour de chez moi en 45 minutes, une douche, et un petit dej’ exprès avant d’aller au travail. Le midi, retour à la piscine, l’objectif était de continuer le travail commencé depuis 1 semaine. Cependant, j’ai tout fait de travers… quelques 25 mètres, des lunettes qui prennent l’eau, rien de bien à retenir de cette séance.
Vendredi : repos
Compte-rendu : ca fait du bien !
Samedi : repos
Compte-rendu : ca fait du bien aussi !
Dimanche : sortie très longue, l’idéal dans un milieu montagneux. Le but : faire un point sur la diététique, le matériel et la gestion des temps de repos.
Compte-rendu : Parti à 11h, il ne va pas être facile de placer une vraie sortie très longue… Néanmoins, je suis parti pour 6-7 h environ. Le chemin a suivre est cependant assez vague dans ma tête et est composé de briques des dernières aventure-chablaisiennes qui passaient dans le coin. Le départ est donné à Thollon-les-memisses, je jardine un peu pour retrouver une montée qui mène la crête des mémisses… montée que je ne trouverai pas, donc j’ai pris l’auto-route, sous le télé-cabine… A un petit rythme entre 900 et 950 m/h je grimpe les 555 m de ma première difficulté du jour. Je file ensuite au pic de borée, un sommet dans le prolongement de ma montée. Ensuite, je poursuit jusqu’à la dent d’oche via une partie du GR5. Le temps n’est pas au top, je ne vois pas à 50 m ! C’est un peu comme si on avait décidé de me supprimer la vue sur le lac, la montagne, le chemin… Heureusement pour moi, je connais assez bien le chemin emprunté, donc pas trop de risque de me mettre pour l’instant. Je renonce alors à monter au sommet de la dent d’oche, certains passages sont assez exposés et le sol est un peu gras, donc je ne prend pas de risque et je m’arrête pour manger un sandwich que j’avais embarqué. Je poursuis alors mon chemin vers les portes d’oche et le lac Darbon. La vision est toujours faite de brouillard… bien que le lac est visible lors d’une éclaircie. Je redécouvre le passage pour sortir de la traversée du chateau d’oche, va falloir que j’aille y faire un tour lors d’une prochaine rando ! Plus vite que je ne le pensais, je me suis perdu… j’étais tout seul, sur des chemins que je pensais connaitre, dans le brouillard le plus total, avec une visibilité à 50 m max. Puis il est où mon orientateur là ? Va vraiment falloir que je pense à embarquer une carte la prochaine fois, et à passer l’UV carto au CAF du Léman à l’occasion.
Enfin, après avoir jardiner pas mal de temps, et penser suivre des traces de bouquetin qui étaient en faite un vieux chemin recouvert par la végétation qui est à la fête avec ce temps du mois de juillet, je grimpe direct dans la montagne et j’arrive à un col, tout proche du col de bise… ouf ! Je décide alors de suivre le chemin officiel et revenir sur mes pas, et de commencer à prendre le chemin du retour. Le temps semble se découvrir petit à petit… La dent d’oche est totalement dégagée, je me tate alors pour aller y faire un tour à son sommet. Dans la montée, je lutte… vraiment, le rythme est correct mais j’ai du mal à tenir la distance. Dans un élan d’une ultime interrogation, je décide alors de zapper une nouvelle fois le sommet et de rentrer par le même chemin qu’à l’aller. La montée au pic de borée me rappellera la dernière montée lors du trail Verbier Saint-Bernard, les virages et la distance en moins. L’hypo est pas très loin… heureusement que je suis proche de l’arrivée pour en finir avec cette sortie longue, qui vire au calvaire. 6h30, environ 30km et 2400m de D+/D- plus tard, me voilà à la voiture, et je file direct au Sherpa (pas cher!) acheter une bonne boisson sucrée histoire de refaire les réserves rapidement.
Les quelques photos que j’ai pu prendre, lorsque le ciel m’autorisait à le faire…
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Doune, tu t’éclates bien comme retour dans ta région. N’oublie pas tes cartes ou prend un sherpa pour ne pas te perdre.
un Sherpa ? ca n’existe pas dans nos montagnes de l’autre côté de l’atlantique… Reste que ça m’a bien fait bizarre de me perdre et de me retrouver tout seul dans le brouillard sur des chemins que je ne reconnaissais pas.
Dis donc tu es bien courageux de t’aventurer ainsi seul et sans carte dans la montagne ! Bonne continuation.
Je connais ces chemins presque par coeur cependant… je n’irai jamais en montagne sans carte ou seul sinon. Suis pas fou non plus !