
Le raid aventure chablaisienne, c’est une aventure en soi, et le nom ne fait que l’annoncer clairement. Chaque année, le parcours est différent.
Lorsque avant le départ on reçoit un mail nous annonçant que la neige est encore là sur le parcours, que les raquettes seront nécessaires pour passer à certains endroits, on s’attend au pire…
Vendredi soir, je récupère Aurélien et Maxime, les free-raideurs et mon coéquipier de choc(olat?) Clément. Une petite pasta party à la maison et on file se coucher pour être en forme le samedi matin. Le réveil à 5h pique…
Samedi matin, le raid aventure chablaisienne débute !
Rendez-vous à « la cité de l’eau » pour récupérer dossards et vélos et grimper dans le bus qui nous emmènera sur le lieu du départ… lieu du départ qui est inconnu de tout le monde.
Une dernière petite sieste dans le bus, et hop, on débarque… au lac de Montriond.
L’organisation prend le micro, nous mets en garde contre certaines parties dangereuses du parcours et annonce la couleur : « le grand coriace, c’est pas pour les feignasses », malgré que le parcours proposé soit le 3e itinéraire de repli.
Trail’O 1 – 140 min – 22e – 13,4 km – 1050 m de D+
Le départ est donné, il nous faut courir le long du lac, puis grimper un col avant de redescendre derrière pour récupérer les vélos pour la suite des aventures.
Le temps de récupérer les cartes, les checker avec Clément et s’organiser à minima, on se retrouve séparer au coup de pistolet de départ. On perd aussi Aurélien et Maxime dans la bataille. Rapidement, Clément me rattrape, on est au fond du classement. Clément passe devant dans la montée, j’ai un peu du mal à suivre.
Les jambes ne sont visiblement pas là. Juste avant le col, un bout d’une plaque à vent (accumulation de neige déposée sur les cols par le vent) cède et chute dans la pente. La neige embarque des rochers à quelques dizaines de mètres de notre chemin.
On prend rapidement le temps de se retourner pour admirer le haut-chablais sous la neige, c’est tout aussi beau. Au col, on attaque la descente dans un champ de neige. C’est sympa, ludique, ça mouille les pieds et je manque de peu de me faire shooter par un con(current) qui a eu la super bonne idée de descendre en luge, sur les fesses. La montagne n’est pas assez grande et large qu’il choisit de faire cela au milieu de tout le monde. Ça m’énerve…
Un plus loin, la tête ailleurs, j’en perds la GoPro dans la neige, le temps de faire demi-tour, Clément et les autres équipes ont déjà pris une certaine avance. Je rejoins un passage « sécurisé » par le secours en montagne. Les salomon Speedcross 3 que je porte sont certes très intéressantes sur terrain gras, elles le sont un peu moins quand il faut traverser un couloir d’avalanche à flan de montagne. Je ne suis pas super à l’aise… Néanmoins, je rattrape Clément et dans la descente vers les balises 2 et 3, on se dit que l’on est bon dernier de la course, ce qui n’entame pas le moral des troupes. On sait trop bien que le raid est long, et que tout peut encore arriver. Une petite erreur d’orientation et on fera 250 m de plus en contournant un lac par le mauvais côté. Par la suite, on va prendre un chemin suivant une ligne de niveau pour faire le tour de la montagne en fasse de nous (avec une belle orientation évitant une descente / remontée) et suivre l’équipe du triathlon de Colmar. S’en suis encore une autre descente dans les bois. J’en profite pour récupérer des forces, la descente en trail n’étant pas le point fort de Clément.
Par surprise, on arrive aux VTT, et il en reste plein !
VTT’O 1 – 185 min – 31e – 20 kms – 700 m de d+
On attaque le VTT par une petite descente sur la route, avant de porter le vélo dans une pente digne d’un KMV. C’est usant, pas facile, faut gérer ses forces et la trajectoire du vélo dans un terrain pas prévu pour. Ensuite, on regrimpe sur le vélo pour mouliner longtemps… longtemps… jusqu’à la Pointe des Follys (1 674 m) avant une descente au col de l’Ecuelle. Les spécialistes du vélo sont bien présents et on se faire prendre quelques places. On alterne partie sur le vélo en pédalant et partie à côté du vélo pour pousser dans la pente.
La descente est annoncée dangereuse par l’organisation. On y va doucement, je suis à côté du vélo… pas envie de me blesser et je vais globalement aussi vite dessus qu’à côté (honte à moi).
Un peu plus bas, je retrouve Clément, arrêté. Il m’annonce avoir crevé en passant sur un fil barbelé à proximité d’un névé qu’il voulait éviter. Petit atelier réparation – 7 min chrono et nous voilà reparti. Clément est toujours à l’orientation… c’est son job. On suit BÊTEMENT l’équipe de Colmar sur un chemin avant de se rendre compte bien plus tard que l’on n’est pas du bon coté de la montagne. Clément me dira avoir suivi bêtement alors qu’il avait entendu un truc du genre « tout le monde prend à droite, on prend à gauche. » Ca parait stupide dit après coup comme ça, suivre une équipe de Colmar qui tente un coup de poker sur l’orientation en plein milieu du Chablais, mais pendant l’épreuve, avec la fatigue, ça passe comme une lettre à la poste. Preuve qu’il faut bien rester concentrer. On fait donc demi-tour et descente à fond les ballons… tellement à fond que je crève à mon tour. Re-atelier réparation – 7 min de perdue encore. Au total, on perd près de 30 minutes sur cette aventure. On repart et on croise Aurélien et Maxime. La suite de la descente se fera tranquillement, je ferai juste attention à mon pneu arrière qui semble subir une crevaison lente, en le regonflant par moment. On n’a plus de chambre à air de rechange disponible.
Trail O’ 2 – 199 min – 15e – 1h de bonus – 11,5 km – 1100 m de D+
On fini le VTT par la route, pour arriver à Vacheresse. Tout va bien, on est juste vidé ! Le temps de déposer les VTTs, récupérer les cartes, discuter rapidement avec les bénévoles tout en se ravitaillant et on est reparti pour 900 m de montée en 4.5 kms à plat pour atteindre la tête des fieux (1 752 m). Encore un KMV… La montée sera épique, je suis au bout, Clément aussi, c’est la première fois dans un raid que l’on est pas bien en même temps. On ne dit rien, on continue à grimper… passant par des endroits très limites vu la pente et l’absence de sentiers (comprendre, entre les arbres, se tenant aux branches et aux racines, en mode escalade niveau 4A). Le passage sur l’arrête est tout aussi aérien, le vide à gauche, une forte pente à droite, attention à la chute !
première grimpette du samedi : 700 m en 3.44 kmseconde grimpette à pied du samedi : 907 m en 4.5 km
Dans la montée, je propose à Clément de s’octroyer 5 bonnes minutes allongés dans l’herbe au sommet. Ce que l’on fera sans se faire prier, imiter par 2 autres équipes.
Un petit check de la carte, c’est la bifurcation pour aller chercher 2 balises optionnelles offrant 1 heure de bonus. Je connais très bien le coin, c’est sur le parcours de mes grimpettes nocturnes à ski pendant la semaine : la montée de Pelluaz. Je ne laisse pas le choix à Clément, on y va. Le choix s’annonce vraiment judicieux, la descente se fait sur la neige donc on peut galoper et on récupère très rapidement le sentier originel du trail. 25 minutes pour faire le détour, on estime donc à 35-40 minutes le bonus effectif réalisé.
Reste une dernière grimpette au Mont-Baron (1 566 m) avant une descente vers Bernex. Il reste 2 équipes derrière nous, ce qui ne nous empêche pas de nous arrêter encore une fois pour s’allonger dans l’herbe pour manger une barre et reprendre des forces. On est la dernière équipe a avoir été prendre les bonus. La descente se fera tranquillement (un jour faudra aller plus vite hein !) pour récupérer les vélos.
VTT O’ 2 – 28min – 10e – 6 km – 100 m de D+
Une petite étape de liaison, histoire de ne pas prendre la route pour rejoindre le lieu d’arrivée.
Épreuve(s) surprise(s) – CO damien – 22 min – 47e – CO Clément – 13 min – 20e – Pédalo – 4min – 16e
Alors que l’on croit être arrivé, et bien non… CO individuel en relai au programme. Je pars avec la carte pour valider 4 balises. Je trouve rapidement la C, ne trouve pas la D alors file chercher la A, puis cherchant encore la D, tombe sur la B avant d’aller re-re-re-chercher la D… Bref, nul que je suis dans cet exercice.
Clément sera beaucoup mieux que moi sur cette épreuve.
On pensait en avoir terminer, et bien non ! Épreuve surprise encore une fois… Une dernière balise à valider au milieu du lac, et c’est en pédalo que l’on ira la chercher.
Ensuite, on monte la tente rapidement avant l’orage, on nettoie les vélos plein de boue et on file prendre une douche avant d’aller manger un bon gros plat de pâtes. L’orage se calme, on file se coucher. Il est très facile de trouver le sommeil dans ses conditions, malgré la pluie entre 2h et 6h du matin.
Bilan du premier jour
Dans le dur toute la journée ou presque, une épreuve vraiment costaude et alpine… bien content d’en avoir fini. Le grand coriace, c’est pas pour les feignasses. Pour la première fois, j’ai eu l’envie de tout envoyer chier. Côté « muscle », ça va … pas de douleurs particulières ou crampes à déplorer.
Seconde journée du raid aventure chablaisienne
Réveil, petit dej’, rangement de la tente et des affaires, préparation des sacs de course, et c’est reparti pour la deuxième journée du raid.
VTT’O 1 – 66min 18s – 15e – 9.8 kms – 300 m de D+
On part en vélo cette fois-ci pour une épreuve qui reprendra en grande partie le sentier d’un trail du raid de l’an dernier. Le petit teigneux (petite version du raid) part sur le même parcours. Je croise Nathalie d’ailleurs après quelques centaines de mètres de course. Suis en forme malgré un gros travers dans la descente en vélo qui calmera rapidement mes ardeurs.
Trail’O 1 – 183 min – 13e – 13.5 kms – 1100 m de D+
Petite session souvenir, le trail reprend une grimpette faite dans une précédente édition du raid, lorsque Camille et Aurélien nous accompagnaient encore sur ce genre d’épreuve. On se fait doubler par la 4e équipe du général et on discute des péripéties d’une autre équipe qui a du abandonner en VTT car ils ont cassé le cadre d’un des 2 vélos. Je fais la montée sur un bon rythme, doublant une équipe et prenant quelques mètres d’avance sur Clément. Derrière cette équipe, ça bouchonne et ce n’est pas pour déplaire aux concurrents bien content de ne pas pouvoir aller plus vite. On valide la balise aux Chalets des Mémises et petite discussion avec Clément pour aller ou non chercher les balises optionnelles de la journée. Réflexion faite, ça sera le seul trail de la journée, alors on y va ! y a 2h de bonus à récupérer. Malgré les contre-indications données par l’organisation au départ. La balise A est dans la descente, la balise B dans la remontée, sans moyen de couper entre. Pour aller chercher la balise C, un choix s’impose : soit passer par l’arrête qui mène au pic de Borée dans le brouillard, soit descendre dans la neige puis remonter par un chemin. Le vent et le brouillard nous feront choisir la seconde option. Reste qu’avec la neige, on ne voit pas de chemin, ni même de paysage pour tirer un azimut. Reste donc à baisser les yeux et voir des traces de pas, de coureurs même. On arrive rapidement à la balise C. Reste à aller chercher 4 et 5.
Le chemin qui mène à 4 n’est pas vraiment un chemin, c’est une succession de névé / descente dans un torrent / névé / petit chemin. Mes Quechua RTS5.2 ne sont pas vraiment adaptées pour ce genre de terrain. La preuve, je me mets une chute sans gravité et je perds de suite la confiance qui va avec. La balise 5 a été placée de sorte à offrir un superbe panorama sur le lac et la Suisse très voisine, manque de pot, on ne voit que du brouillard. J’y retrouve un concurrent avec qui j’avais couru une longue partie de l’Allingeoise, c’est sympa ! On file ensuite via une longue descente sur un chemin à 4×4 (enfin… bien que je n’en raffole pas, ça fait plaisir de pouvoir dérouler un petit peu) direction les VTTs.
VTT’O 2 – 212 min – 16e – 20 kms – 600 m de D+
L’organisation avait prévenu, les 2 descentes à venir en VTT seront très techniques et à ne pas prendre à la légère. On va rapidement être dans le bain car la première descente a lieu quelques minutes après notre départ à VTT. Effectivement, c’est serré, y a de la boue, des racines, des cailloux et parfois même des arbres au milieu ou à proximité du parcours. Je fais la descente en partie sur le vélo, en partie à côté. Un concurrent se fait un poignet juste derrière moi en chutant. Ambiance Ambiance ! On continue notre chemin sur le chemin des douaniers, juste au dessus de la route qui longe le bord du lac. On est à peu près 100m plus haut et on entend bien les voitures. Le chemin devient vraiment technique et le secours en montagne est là pour nous aider à passer. Le vélo sur l’épaule la main sur la ligne de vie accrochée à la paroi et on avance jusqu’au virage où on change le vélo d’épaule et ainsi de suite. C’est usant ! On marque plusieurs pauses avant de sortir de ce secteur. On repart sur le vélo mais c’est la lutte, on n’arrive pas à grimper alors on est à coté du vélo et on pousse.
le grand coriace, c’est pas pour les feignasses
J’ai l’envie de jeter le vélo dans la pente et le laisser partir, voilà un bon prétexte pour abandonner « mon vélo m’a échapper des mains… », j’ai aussi penser à le bruler, ou l’abandonner et partir à pied… mais non, c’est quand on est dans le dur qu’il faut serrer les dents et continuer d’avancer, se taire, rien dire et un pas devant l’autre. Point.
La descente suivante, c’est la même que la première, en moins pire au début et au 5e virage, ça devient une patinoire de boue jusqu’en bas. Encore une fois, je descend à côté du vélo en courant. Clément m’attend en bas. On reprend notre chemin. On n’est vraiment pas au mieux physiquement, dans le même état que la grimpette aux fieux de la veille. On rattrape 2 équipes que l’on aperçoit au loin, elles se sont trompés en orientation. Clément me lance un défi, les rattraper dans la montée. Bizarrement, je reprend du terrain et les double un par un jusqu’à sortir en tête de la grimpette. Je pose alors le vélo et file aider Clément. Ces quelques secondes gagnées c’est toujours ça de repris sur le retard que je fais accumuler à notre équipe. On sort du bois ensuite et on file direction la course d’orientation, la future épreuve. Sur le goudron, je peine comme jamais avec mon pneu arrière qui semble être sous-gonflé mais que je n’arrive pas à gonfler plus.
CO 1 – 48 min 39s – 7e – 5 kms – 0 m de D+
On arrive à la CO (course d’orientation), vidé comme jamais… Un petit ravitaillement s’impose. L’organisation nous indique que vu l’heure, on a le choix soit de faire la CO ou de faire le canoé en fin d’épreuve, mais pas les 2. Petit calcul vite fait : Si on loupe la CO, c’est 130 minutes de pénalité et 50 minutes de gagné (1h20 de perdue au final), si on loupe le canoé, c’est 1h de pénalité et 30 minutes de course de gagnée (30 min de perdue au final). Bref, on fait la CO. On a beau être à la ramasse, c’est pareil pour tout le monde, et y a un classement général encore en jeu.
Clément a la carte, moi le chronomètre (il y a des pénalités si on dépasse le temps imparti), c’est parti. Les balises s’enchainent. A chaque balise, j’annonce le numéro à Clément et le temps écoulé depuis le début de la CO. Clément m’annonce les indications de positionnement de la balise et la direction et la distance dans laquelle chercher. Pendant que je cherche, il réfléchit à la prochaine balise. Le deal était 13 balises en 50 minutes, on en attrape 14 en 48 min. On gagne donc encore 10 minutes de bonus.
VTT’O 3 – 55 min – 2h de pénalité – 9 km – moins de 100 m de D+
Pendant la CO, il s’est mis à pleuvoir… des cordes, on entend l’orage au loin. On continue quand même notre chemin, et on cherche la balise « ruisseau ». J’en rigole avec Clément car des ruisseaux, y en a partout avec tout cette pluie. Lorsque l’on arrive au dit-ruisseau, on voit vite la balise et on se rend compte qu’il va falloir mouiller les pieds. En traversant, j’ai de l’eau jusqu’aux genoux. D’habitude, il n’y a pas plus de 10 cm d’eau dans cette rigole… L’eau est vraiment présente partout sur les chemins à parcourir. Ce qui m’arrange bien car les freins de mon vélo sont en train de me lâcher. J’utilise donc le terrain pour ralentir. On arrive sur la route, j’interpelle Clément, mes freins sont HS. Je ralenti comme je peux, c’est à dire en « frein-pied » comme au bon vieux temps où j’étais enfant. Vous vous en rappelez de cette technique ? On arrive à un panneau « descente, pente à 10% », je saute à côté du vélo et descend à pied. En bas, l’organisation nous attend. L’orage toujours présent les a contraint à neutraliser la course. On rentre par la route. Sauf que sans frein, c’est pas possible. Le camion viendra donc nous chercher… à quelques 5 ou 6kms de l’arrivée. Il nous manquait 2 balises, donc 2h de pénalités et pas de bonus pour le biathlon. Le canoé a été annulé pour les mêmes raisons. Triste fin mais les conditions ont fait que les organisateurs n’avaient pas le choix de faire autrement (la foudre a tapé à 100m d’une équipe et à 50m d’une bénévole…)
Résultat
Une 19e place le samedi, une 12e place le dimanche et au final, une 16e place sur 33 équipes. C’est dommage car si on avait pu finir (comprendre sans l’orage) on pouvait taper facilement la 10e ou 11e place avec les bonus.
Clément : « En toute bonne foi, je pense qu’à la fin, en considérant le restant VTT + le tir carabine, on perd entre 1h00 et 1h30 avec la neutralisation de la course. Et comme les autres équipes neutralisées ne nous auraient pas rattrapées au classement (« Les z’énervés » sont ex-aequo en temps avec une balise de moins), on aurait pu faire 11e voire 10e au classement général, juste en terminant la course (on n’était pas mauvais à l’orientation VTT en plus). »
On retentera de faire mieux l’an prochain… Ahh oui, le nom de notre équipe c’était « on va faire mieux ! » ben presque on va dire !
P.S. : je m’excuse aussi de l’absence de vidéos le second jour de course… j’avais bien la GoPro, mais j’ai pas pensé à la sortir pendant la journée…
ça donne sacrement envie cet histoire !
ça doit être sympa le coté ‘stratégique’ -> vas-t-on prendre le bonus ?
merci pour ce récit.
PS: euhhh rassures moi, y’a que sur les vidéos que tu courrais pas out’as fait le faignant ? 😉
Ca grimpait tellement que courir ou marcher, c’était pareil… et donc parfait pour sortir la caméra !
Oh que ça donne envie !! C’est magnifique !
Par contre, quel entraînement pour arriver au bout de ces 2 journées !
entrainement… qui a parlé d’entrainement ?
Ça donne envie ?
Mais vous êtes malades….
Et vous avez bien raison. Un Ptit teigneux l’année prochaine pour tâter le terrain chablaisien ?
Je vous le conseille 😉
Un grand coriace et rien d’autre ouais !