
La meurianne 2014, c’était l’occasion de recourir à ski sur le domaine d’Avoriaz, et quand on parle d’Avoriaz, je prends les départs avec Jean-Pierre, que ça soit à l’entrainement ou en course.
Rendez-vous donc un samedi matin de début janvier aux Lindarets, sur la commune de Montriond, au bord du lac pour récupérer nos dossards. L’élite de la discipline n’est pas là, il y a les championnats de France individuels à l’autre bout des Alpes (ou presque).
La course
Après un court échauffement, le départ est donné pour une ascension direction le sommet de la combe des droubounes pour une grimpette d’un peu moins de 1000 m de dénivelé positif. Au milieu de la montée, Jean-Pierre n’est pas au mieux alors que l’on avance plus très vite.

Je suis bien en jambe, alors je lève un peu le pied pour garder des forces pour la descente. Vous savez bien que c’est mon gros point faible depuis mes débuts à ski. Au milieu de la montée, il y a un portage, ski sur le dos, et des grosses marches taillées dans la neige à monter. À chaque fois, l’effort pour passer d’une marche à l’autre est conséquent et l’on arrive souvent en haut du portage avec les cuisses cuites. Encore une fois, c’est gagné. À chaque manipulation, j’aide Jean-Pierre à mettre ou retirer les skis du sac, on gagne quelques secondes par-ci, par-là, mais surtout, cela permet de repartir devant quelques concurrents qui ralentissaient notre grimpette.


Au sommet de la combe, on retire les peaux et on se lance dans la descente. Je skie bien et je reste au contact de Jean-Pierre et des autres concurrents. Jean-Pierre s’arrête une première fois, une de ces chaussures ne veut pas se bloquer en position ski. Il bricole un peu et repart, puis s’arrête de nouveau et retire un ski pour rebricoler et repartir. Petit à petit, la neige devient de plus en plus dure à skier et j’ai de plus en plus de mal à descendre correctement. Mon rythme diminue et Jean-Pierre prend le large. Il m’attend souvent, je me fais doubler, je chute… tout va bien ! Je progresse, il parait !

En bas de la descente, c’est reparti pour une petite montée. Encore une fois, j’ai les jambes, mais il n’y a qu’une trace alors il faut prendre son mal en patience derrière un concurrent au bout de sa vie. Une fois que l’on retrouve 2 traces sur le parcours, c’est reparti pour une opération « remontage de places », non pas parce que je joue la gagne, mais pour la beauté du sport, toujours tout donner, à fond. Au sommet, on reenlève les peaux après un second portage court et rythmé. Dans la descente, j’ai encore quelques appréhensions à me jeter dans la pente, même si ça passe tout seul. Encore quelques longues secondes de perdues. Jean-Pierre m’encourage à descendre, vite. On se fait doubler par une première équipe, puis un concurrent. J’ai la pression. Heureusement, bien que j’ai chuté au moins 5 fois dans la fin de la descente, j’arrive à passer la ligne d’arrivée avant le 2e concurrent de l’équipe en question.
Au final de cette Meurianne 2014, d’après ma montre Suunto Ambit 2, j’ai passé plus de 28 minutes dans la descente contre un peu plus de 6 minutes pour une équipe qui fini sur le podium et 1 h 53 en montée contre 1 h 20 pour la même équipe sur le podium…. Je crois savoir ce qu’il me reste à travailler 🙂
Résultats
temps total : 2 h 21 min 54 s
classement : 67 sur 78
trace GPS : Suunto ambit 2
Résultats en ligne : meurianne 2014
credit photo : l’organisation
Sacrée course de montagne et de belles photos, c’est joli cette file indienne de coureurs/skieurs 🙂 Bravo Doune !
Merci Sydoky.
Il y a un reglement qui fixe les techniques d’ascencion ski aux pieds ou sur le dos ou alors c’est libre ?
Il y a un règlement… avec un vrai contrôle des bénévoles qui peuvent appliquer des minutes de pénalités si on ne respecte pas les règles, voir disqualifier.