
La grande question avec cette nouvelle Polar v800 est de savoir si elle peut séduire à nouveau ceux qui n’utilise plus/pas des produits de la marque finlandaise. Dans les années 90, Polar dominait en maitre absolu le marché des montres cardio-fréquencemetre au point que l’on désignait du nom de « Polar » ce genre de montre. Qui n’a jamais entendu avant une course ou dans un peloton « t’as un polar ? ».
Polar revient donc par la grande porte sur ce marché avec une montre connectée et un gros point fort : Le mode « rapporteur d’activité ». Cela permet de « monitorer » quand vous marchez, dormez, travaillez etc… cela devrait permettre de mieux évaluer vos récupérations.
Le problème dans tout cela est que même si on collecte tous ces chiffres, ils peuvent être difficile à analyser. Cet article tentera de données des réponses quant aux données remontées par la montre, et surtout par rapport à leurs pertinences.
A propos de ce test
Ce test a été effectué avec une Polar V800 comprenant un capteur de fréquence cardiaque H7 qui a été mise à ma disposition par Polar France, via l’agence de presse gérant leurs activités en France, que je remercie. Une fois le test terminé, j’ai renvoyé la montre à l’agence de presse. Tous les tests ont été effectués avec les versions de firmware disponibles durant mes tests (à savoir, ceux à partir de 1.0.12 jusqu’à 1.1.70).
En aucun cas je ne gagne d’argent à travers ce test, que cela soit de la part de Polar, de l’agence de presse, ou même indirectement par vous, lecteurs, via de la publicité (en avez-vous vu ?) sur ce blog ou en vous proposant des liens me rémunérant au nombre de clics/achats effectués.
Résumé
À première vue, Polar se lance dans la nouvelle tendance en devenant « connectable », via une connexion Bluetooth à votre téléphone mobile, permettant aux utilisateurs de ne plus avoir besoin d’un ordinateur pour gérer/utiliser la montre.
Sur le papier, à la lecture des spécifications, c’est surtout une montre destiné au triathlon, capable d’être utilisée dans l’eau, sur vélo et baskets aux pieds. Elle comporte aussi des fonctions, certes basiques, d’orientation.
La montre est encore en développement, même si elle est vendu chez votre revendeur favori, des fonctionnalités sont ajoutés au fur et à mesure des mois qui passent. En tout cas, sur ce que la montre est actuellement capable de faire, elle le fait bien, voir même très bien.
Coté « hic » ? La montre inclus pas le support de la technologie ANT+, cela signifie : fini la rétrocompatibilité avec vos anciens périphériques. Avec le seul support du protocole Bluetooth low energy, la montre devient de facto concurrente des autres « smartwatches » des grands constructeurs et rien de dit que dans un avenir proche, ceux-ci soient à même de proposer un produit similaire, et moins cher. Il faut savoir que pour la plupart des algorithmes utilisés dans une montre, Garmin et Suunto, mais aussi Samsung se fournissent chez un même fournisseur : Firstbeat.
Plus généralement, voici ce que j’ai aimé
- Un boîtier solide, joli et bien fini
- La simplicité d’utilisation
- La possibilité de planifier des séances d’entraînement fractionnés
- Présence d’un vibreur pour les alertes
- La montre donne des conseils par rapport à la récupération et à la qualité d’un entrainement
- La prise en compte de l’activité globale via le traqueur d’activité intégré dans la montre
- Des écrans et des données claires
- La fonction « suivre un itinéraire »
- Les fonctions « frappe » et « heath-touch »
- La connectivité smartphone qui ne nécessite pas une connexion 3G ou Wifi pour transférer ses données et ainsi libérer la mémoire de la montre
- Pas de V810 dans les cartons pour au moins une année à venir…
- La montre ne produit pas du vent, ce qu’elle fait, elle le fait bien, ou elle ne le fait pas.
et ce qui m’a déplu
- Pas de fonctionnalité propre à la natation (mise à jour annoncée pour octobre, livré deuxième semaine de novembre)
- Pas de possibilité d’importer de nouveau parcours autres que ceux déjà réalisés et disponibles en public sur la plateforme Polar Flow
- Pas de vitesse ascensionnelle (complique donc l’utilisation de la montre en trail et/ou ski-alpinisme)
- Un nombre limité de champs à configurer sur les affichages de la montre
- Pas de possibilité de faire des entrainements fractionnés avec des alertes autre que sur la fréquence cardiaque
- Un produit encore en développement
Sinon, cette montre a tout pour être une concurrente fiable sur le marché des montres connectées GPS/barométrique haut de gamme.
Voyons ensemble cela en détails.
Tout d’abord, je voulais vous parler d’une nouvelle fonctionnalité sur ce blog : La possibilité de noter, vous aussi, le produit présenté ici. Le but est confronter mon avis avec le votre, de manière argumentée, et que vous puissez partager des parties du test non explorées dans cet article.
Sommaire
Sommaire
- A propos de ce test
- Résumé
- Sommaire
- Caractéristiques
- dans la boite
- Documents utiles
- Historique des modifications
- Mise en marche
- Configuration de base
- Personnaliser les profils sportifs et les données affichées pendant le sport
- Utilisation de base
- Résumé de séance sur Polar Flow
- Courir avec la Polar V800
Faire du trail avec la Polar V800 Faire des entrainements type fractionnés avec la Polar V800 Faire du ski-alpinisme avec la Polar V800 Faire du vélo avec la Polar V800 Nager avec la Polar V800 Faire du triathlon/mode multisports Le tracker d’activité Évaluation de la récupération/performance Le mode montre Planifier et suivre des entrainements Synchroniser ses activités avec Polar Flow Mettre à jour la Polar V800 Orientation L’altimétrie Précision et temps d’acquisition du GPS Autonomie Les autres fonctions (boussole, température) Raccourcis de la Polar V800 Utilisation de la montre avec une autre plateforme que Polar Flow Conclusion
Caractéristiques
La carte d’identité donne un rapide aperçu des spécifications techniques et des données importantes:
- Public cible : sportifs de tous niveaux pratiquant tous types de sports
- Autonomie : 14h en utilisation normale, 50 h en utilisation GPS « eco », et 30 jours en mode veille.
- Format : Montre à écran LCD monochrome 128×128. Ecran Gorilla Glass. Corps en aluminium.
- Standards de communication: USB ou Bluetooth Smart pour le transfert de données, et Bluetooth Smart pour les capteurs.
- Synchronisation : USB ou Bluetooth Smart, possible avec un PC ou l’application mobile Android (annoncé pour décembre 2014) ou Iphone/Ipad
- Couleurs : Bleu/rouge ou noir (modèle testé)
- Capteurs : GPS, accéléromètre, altimètre barométrique et température intégrés. Couplage possible avec des capteurs externes de : fréquence cardiaque, capteur de foulée, capteur de cadence et vitesse (vélo), capteur de puissance (vélo).
- Altimètre : barométrique, dénivelé affiché par tranche de 5m.
- Étanchéité : Oui
- Poids : 79 grammes
- Alimentation : Batterie intégrée, chargement par câble USB.
- Plate-forme en ligne : Polar Flow
- Mise à jour : Possible directement depuis l’application PolarFlow sur PC ou Mac.
- Tracking d’activité : Oui. analyse 24/24 hors exercices (nombre de pas, mouvements).
- Disponible : dès maintenant.
- Prix : 449,90 € avec ceinture HR, 399,90 € sans ceinture HR
dans la boite
La boite contient les éléments suivants:
- La montre Polar V800
- Le câble de charge/synchronisation USB
- La ceinture cardiaque H7 compatible Bluetooth Low energy.
- Une notice demandant de mettre à jour la montre avant de l’utiliser pour la première fois.
- Le guide de démarrage rapide
La V800 est disponible en deux packs, soit avec ou sans le capteur de fréquence cardiaque H7.
Le boitier en aluminium est vraiment classe et donne une impression de robustesse à toute épreuve. Le bracelet est fixé de part et d’autre de la montre avec 4 vis non apparentes, cela ne devrait pas bouger.
Au dos de la montre, on peut apercevoir un petit connecteur rond où le clip vient s’agripper à la montre pour la recharge et la synchronisation de la montre. Trouver le bon sens et la bonne position demande plusieurs essais avant d’y arriver du premier coup… Pas très user-friendly de ce coté là, mais on y arrive.
Sur de dessus de la montre, on trouve un joli écran, en verre Gorilla Glass, que l’on retrouve sur la plupart des téléphones mobiles. Pas incassable, mais bien résistant et non tactile ! La petite mention à la marque est aussi très bien intégrée, discrète, sobre, mais efficace.
D’un côté de la montre, à gauche, 2 boutons. Le premier pour la lumière (plus un menu pendant une activité), et le bouton « retour »qui est aussi utilisé pour mettre en pause un enregistrement et l’arrêter.
De l’autre, 3 boutons, dont le bouton « menu » en rouge, pour débuter une activité, ajouter un tour et sélectionner/confirmer les informations dans le menu. Les 2 autres boutons, de part et d’autre du bouton rouge sont là pour changer vers le haut ou vers le bas les pages d’affichage pendant une activité ou changer les sélections dans les menus.
Documents utiles
- Site de démarrage de la Polar V800 (en Français) : Polar V800
- Manuel d’utilisation (en Français) : Polar V800
Historique des modifications
Mise en marche
Une fois la montre sortie de la boite, il est nécessaire d’effectuer la configuration initiale de la montre avec Polar Sync and Polar Flow avant de se lancer sur votre première séance d’entraînement.
Vous pouvez entrer des informations manuellement sur la montre lors du premier allumage, mais le guide rapide recommande de brancher la montre au câble USB fourni via le port USB de votre ordinateur pour une petite mise à jour du logiciel interne de la montre. Voici une petite promenade à travers la procédure à réaliser si vous avez un Mac.
Tout d’abord, rendez-vous sur la page Web Polar FlowSync où vous trouverez le lien pour télécharger Polar FlowSync sous la rubrique « mise en place ».
Ensuite, vous serez guidé par quelques écrans à suivre.
Après l’installation initiale du logiciel, vous serez redirigé automatiquement à Polar Flow, soit pour vous connecter ou pour créer votre compte Polar. Ce processus permettra également de régler la montre suivant vos données personnelles. Les informations requises ici seront vos paramètres personnels (âge, poids, taille, etc.) et aussi le poignet que vous avez choisi pour porter la montre (à droite ou à gauche) (ce qui est à faire avec le suivi de l’activité).


Vous serez également invité à mettre à jour l’appareil avec des versions de firmware qui sera préformé tout en synchronisant les données que vous venez d’entrer. Comme vous pouvez le voir sur la capture d’écran ici, le processus peut prendre jusqu’à dix minutes. Une notification apparaîtra une fois que le processus est terminé. Après avoir terminé cette étape, il est préférable de laisser l’appareil connecté jusqu’à ce qu’il atteigne une charge de la batterie à 100 %.
À ce stade, vous pouvez effectuer une configuration supplémentaire pour chaque sport ou sortir faire votre première séance d’entraînement!
Configuration de base
Avant de commencer à utiliser la Polar V800, on pourra configurer les différents profils sportifs ou d’activité. Je déconseille de faire ceci dans un premier temps et d’utiliser les configurations proposées par défaut. Ensuite, une fois que vous serez bien familiarisé avec la montre, vous pourrez passer par la case « customisation ».
Voici comment cela se passe dans les faits :
La configuration de base des différents profils peut s’effectuer directement depuis la montre. Ce que l’on peut changer, ce sont les données d’enregistrement GPS, activer ou désactiver les tours automatiques, etc. Pour choisir les différents profils affichés dans la montre, il faudra passer par son PC/Mac. On verra cela dans un second temps.
Par défaut, les profils proposés sont les suivants :
- course à pied
- cyclisme
- natation
- musculation
- triathlon
Pour changer les paramètres de l’activité à configurer, il faut choisir depuis le menu de la montre, « Réglages », puis « Profils sport », puis changer les paramètres.
- Les sons d’entrainements : On peut choisir entre 5 niveaux de volume sonore : désactiver, bas, forts, très forts. Personnellement, j’ai opté pour fort. En cas de circulation, très fort pourrait être utile.
- Retour des vibrations : On peut activer le vibreur sur la montre en fonction des alertes données par la montre. Activation obligatoire !
- Réglage de la FC (fréquence cardiaque) : On choisi ici le mode d’affichage des données liées à la fréquence cardiaque (en battement par minutes [bpm], % du maximum, % de la réserve de FC), afficher et non modifier les zones de FC définies pour l’activité et partager la FC avec un autre appareil (en Bluetooth).
A noter qu’il est possible de vérifier quelles sont les zones de FC spécifiée pour l’activité choisie, mais pas de les modifier… D’ailleurs, cela est paramétrable par activité. Pour modifier ces valeurs, il faudra passer par Polar Flow.
- Le mode d’enregistrement GPS : En mode normal, la montre est paramétrée à un point par seconde. En mode économique, la Polar V800 aura une autonomie étendue, mais n’enregistrera qu’un seul GPS par minute. On peut aussi désactiver le GPS même si cela n’a pas trop d’utilité en extérieur. Il n’existe néanmoins pas de mode d’enregistrement GPS entre la seconde et la minute. Dommage…
- L’intensité de la frappe sur l’écran : On verra plus tard dans le test que l’on peut frapper l’écran avec 2 doigts pour réaliser des actions pendant une activité ou même en dehors de l’activité. On peut ici définir le niveau nécessaire : désactivé, légère, normale, forte, très forte.
- L’unité de vitesse : en min/km ou en km/h… utile !
- Les pauses automatiques : activé ou non.
- Les tours automatiques : basé sur la distance, le temps ou le lieu.
Concernant ces derniers points, ils sont décrits plus en détail dans la section « courir avec la polar v800 ». Il existe aussi des entrées propres à certains sports comme le vélo, principalement pour paramétrer le ou les capteurs dédiés.
Personnaliser les profils sportifs et les données affichées pendant le sport
Pour rentrer plus profondément dans les réglages des activités, il faudra, comme pour Suunto, passer par le site internet Polar Flow. Ensuite, ces données sont synchronisées sur la montre, à la prochaine synchronisation de la montre.
Il est possible d’ajouter jusqu’à 20 profils sportifs différents, parmi la liste proposée par Polar.

Bien que vous ne pouvez pas créer votre propre sport, vous pouvez choisir parmi une liste énorme de sport et modifier tous les paramètres. Chaque profil contient au maximum huit « pages », chaque page contient au maximum 4 champs de données, ce qui permet d’afficher au maximum 32 champs de données par sports. On peut choisir pour chaque sport ces variables parmi un total de 31 possibilités mises à disposition par Polar (dont 10 de plus pour le vélo).
Temps | Environnement | Mesure du corps | Distance | Distance / allure | Cadence | Puissance |
---|---|---|---|---|---|---|
Heure de la journée | Altitude | Fréquence cardiaque | Distance | Vitesse/allure | cadence de course/pédalage | Puissance |
Durée | Cumul denivelé + | FC moy | Distance tour | Vitesse/allure moyenne | cadence de course/pédalage moyenne | Equilibre gauche / droite |
Durée du tour | Cumul denivelé – | FC max | Distance dernier tour | Vitesse/allure maximale | Cadence de course/pédalage actuelle | Force maximale |
Durée du dernier tour | Montée (inclinaison) | FC moy au tour | Vitesse/allure tour | Longueur de foulée | Limite de puissance | |
Température | Calories | Longueur de foulée moyenne | Puissance moyenne | |||
Dénivelé tour actuel + | ZonePointer | Puissance maximale | ||||
Dénivelé tour actuel – | Durée dans la zone | Equilibre gauche / droite moyen | ||||
Variation RR | Puissance tour | |||||
Puissance maximale tour | ||||||
Equilibre gauche / droite moyen du tour |
Pour chaque activité, même celles proposées par Polar, en cliquant sur le bouton « Modifier », vous pourrez faire tout ce que vous voulez… dans la limite proposée par Polar, en terme de nombre de pages affichées, de champs proposées, de variables (GPS, retro-éclairage, tours automatiques…) à paramétrer. On retrouve aussi ici les variables modifiables directement depuis la montre, pour plus de cohérence et de simplicité.


Chaque profil sportif est différent d’un autre. Je considère que la limite de 20 profils est parfaite dans ce cas, même si j’avais souhaité pouvoir créer autant de profils différents d’un sport, ce qui n’est pas possible actuellement. En ce sens, on ne peut choisir que les profils présents dans une liste, et une seule et unique fois.
Si par contre vous souhaitez désactiver un profil, vous perdrez la configuration associée. Attention donc si vous avez fait des modifications que vous souhaiteriez conserver.
Une fois que vous avez fini de jouer avec Polar Flow, reste à faire une synchronisation de la montre avec Flow Sync ou Flow Mobile, qui appliquera les configurations sur la V800 ! Je vous conseille de vérifier rapidement si les modifications ont bien été copiées dans la montre avant d’éteindre l’ordinateur et d’aller faire votre sortie de sport.
Place maintenant à la pratique !
Utilisation de base
Avant de commencer votre première sortie, je vous suggère de la réaliser avec la configuration de base prévue par Polar à cet effet et ensuite, prendre un peu de temps pour regarder/configurer les affichages possibles.
Donc à l’aide de votre configuration de base (vous pourrez toujours revenir dessus après la sortie et y apporter des modifications, ne vous en faites pas), runnings aux pieds, vous appuyez sur le bouton rouge. Cela vous amènera à l’écran avec vos profils sportifs déjà configurés ou paramétrés par vos soins. Seuls les modes que vous avez créés/configurés seront affichés sur la montre. Dans mon cas, nous allons utiliser les touches haut/bas pour nous rendre au bon profil de sport : Course à pied (pour l’exemple).

La montre va alors lancer la recherche de tous les capteurs. Dans le cadre de la course à pied, c’est la ceinture de la fréquence cardiaque et du capteur de cadence. Les deux sont en option. Vous pouvez donc démarrer l’activité sans. Avec, vous verrez de petites icônes affichées sur l’écran une fois connecté, et dans le cas de la fréquence cardiaque — vous verrez votre valeur de fréquence cardiaque actuelle.
En même temps, l’appareil lance la recherche de signal GPS. Globalement, le temps d’acquisition GPS acceptable, mais pas exceptionnel. (de quelques secondes [si vous partez du point proche de votre dernier arrêt] à un peu plus d’une minute). Il semble que les données satellites ne sont pas mises en cache dans la montre pour aider à la récupération des signaux GPS, comme la plupart des montres le font maintenant (chez Suunto et Garmin en tout cas).
En cas d’échec, il est possible de « passer » la recherche et laisser la montre rechercher le capteur/signal GPS pendant la sortie. Une fois le signal trouvé, une notification s’affiche à l’écran. Si vous choisissez de bypasser le temps d’attente de recherche du signal GPS, vous risquez de voir votre sortie tronquée d’une partie de son parcours et de récupérer des données incomplètes.
Une dernière pression sur le bouton start lance le chronomètre et l’enregistrement de l’activité.
Bref, vous avez donc appuyé sur start, maintenant il faut pédaler/courir/nager… (dommage pour vous !), la montre affiche vos pages de données configurées.



Lors de l’exercice, vous pouvez modifier les pages de données consultés à tout moment en appuyant sur le bouton haut/bas. Vous ne pouvez pas cependant reconfigurer ces pages (uniquement en ligne via un ordinateur).
Toujours pendant l’exercice, une nouvelle pression sur le bouton « start » ajoute un tour à l’activité. On peut en ajouter autant que l’on le souhaite, jusqu’à 99.
Pour mettre en pause l’enregistrement, une pression sur le bouton « back » est suffisante. Notez que dans le mode pause, vous ne pouvez malheureusement pas voir vos distances/pages actuelles, ce qui est particulièrement très chiant. Pour arrêter un enregistrement, une pression longue de 3 secondes sur le bouton « back » arrête l’enregistrement, sauvegarde l’activité et affiche un écran de résumé de la sortie, montrant le détail de la sortie, y compris les temps de récupération. Il faut savoir que ces temps de récupération sont basés sur une récupération totale de l’effort, et donc peuvent paraitre surdimensionnés. Par ailleurs, j’apprécie beaucoup le découpage du niveau de récupération par tranche, avec des dates associées pour passer les différents paliers. En cas de nouvelle sortie pendant la période de récupération, la montre remontera le curseur d’autant que nécéssaire par rapport à la nouvelle sortie.
Ces informations et encore plus sont ensuite disponibles sur Polar Flow, après synchronisation.
Voilà comment fonctionne la montre dans les grandes lignes. Voyons maintenant le détail par activité.
Résumé de séance sur Polar Flow
Polar Flow est plutôt bien fait au niveau de l’ergonomie et de la présentation des résultats/séances…
Je n’aborderai dans cette partie que la présentation des résultats d’une séance réalisée avec la montre, le reste étant décrit par ailleurs dans ce billet de test.
Si vous êtes fan des données en tout genre, je vous conseille plutôt d’aller vers Suunto et sa gamme Ambit 1/2/3. Polar fait dans le minimalisme concernant les données affichées et affichables, un peu comme le fait aussi Garmin. Espérons qu’ils ajouteront d’autres métriques dans les mois à venir.

La présentation est plutôt très bien faite et très lisible. En haut, un résumé comprenant les données de base : temps, distance, FC, nombre de calories et une classification de l’entrainement. Un petit bouton « plus » permet d’afficher aussi l’allure, le cumul D+ et D-, la charge d’entrainement en temps de récupération nécessaire, l’allure, et une estimation du pourcentage de graisses brulées pendant l’exercice.
En dessous, la carte affiche le parcours réalisé. Sur la trace, on peut voir les endroits où des tours ont été ajoutés. Suivant le choix dans le tableau toutes en bas, les pastilles correspondantes s’affichent. Ici, j’ai ajouté un tour manuellement en passant la ligne d’arrivée. Si je choisis l’onglet « tour auto » en bas, des pastilles s’ajoutent tous les kilomètres sur le parcours. Un peu comme le fait Suunto, on peut aussi surligner le parcours en fonction de l’intensité de la fréquence cardiaque ou de la vitesse de course. La couleur change en fonction de l’intensité à chaque endroit du parcours.
En dessous, on a à gauche les graphiques. Par défaut, la courbe de FC, de vitesse et d’altitude. Seules la courbe de la température et les moyennes de vitesse/FC peuvent être ajoutées. À droite, un tableau résume les temps passés dans chaque zone de FC.
En dessous, un tableau affiche les données par tour. Toutes les données du tableau sont celles qui sont disponibles parmi les données que l’on peut affiché à l’écran de la montre. On peut choisir d’afficher selon les tours réalisés manuellement, automatiquement sur la montre si l’option tour auto a été activée, ou les créer a posteriori depuis Polar Flow. (au choix, 500 m, 1 km, 2 km, 5 km)
On peut aussi afficher des petites vidéos résumant une sortie, le tout en 1 min 24 s. La vidéo reprend le parcours, donne des informations du type « km le plus rapide », « point culminant », « pointe de FC »… et des images et/ou vidéos issues de Google… via Street View ou Images.
Vous pouvez visualiser une de ces vidéos à l’adresse suivante : https://flow.polar.com/training/relive/32702185
Sur Polar flow mobile, cela ressemble à :




Courir avec la Polar V800

On tire le meilleur de la V800 dans le mode course à pied. C’est surtout parce que c’est essentiellement sur des montres de running que Polar focalisait son attention dans le passé et en ajoutant un peu de personnalisation, ils sont arrivés à un truc vraiment pas mal, surtout si votre dada est et n’est que la course à pied (ou le ski de fond).
Vous pouvez modifier l’affichage de l’écran pendant les activités (mais pas en mode de veille régulière) pour être soit du texte blanc sur fond noir, ou l’inverse.
L’accéléromètre dans la montre n’est pas utilisé, cela ne permet donc pas à la montre de continuer à donner des valeurs en cas de perte du signal GPS, sous un tunnel ou dans une zone compliquée pour capter les signaux GPS. C’est en soi un manque, mais aussi un gage de qualité quand on pense au fonctionnement de la Garmin Fenix 2 dans ce mode d’utilisation. Il vaut mieux savoir dire « je ne sais pas » que « de dire des bêtises » disait un de mes professeurs d’école.
Concernant le calcul de la cadence, l’accéléromètre de la montre n’est pas utilisé, un module externe devra donc être utilisé sur votre chaussure, celui-ci porte le nom de capteur de cadence. Comme tout accéléromètre, il faudra le calibrer auparavant, et garder à l’esprit que les données issues de ce capteur ne sont fiables que sur terrain plat. De plus, lorsque l’accéléromètre est utilisé, les données issues du GPS ne sont pas enregistrées et sont totalement ignorées par la montre. Cela permet donc d’utiliser la montre en intérieur, sur un tapis de course par exemple. Un choix est donc à faire suivant votre utilisation. Si vous possédez ce capteur de cadence, 2 profils distincts de courses à pied sont peut-être à définir dans votre montre non ?
Concernant le rythme instantané de course, la Polar V800 est très lisse et en même temps plutôt sensible, tout comme les autres variables de course en faite. Pas de risques d’avoir des sauts de variables à l’écran sur polar flow sans que ceux-ci aient été réellement réalisés. Propre, efficace et très sympa de jouer avec finalement !
La Polar V8000 intègre aussi les fonctionnalités suivantes spécifiques et utilisables en course à pied :
AUTO LAP
L’auto-lap déclenche automatiquement un tour à intervalle de distance régulier (ex : chaque kms). Cette fonction est très utile en compétition pour indiquer le temps réalisé à chaque kilomètre sur des courtes distances, et 5 kms sur des longs trails. Il est toujours possible bien sûr d’enregistrer un tour manuellement en utilisant le bouton une nouvelle fois le bouton start. De plus, l’auto-lap et le « start-lap » ne sont pas couplés, autrement dit, si vous tapé un « start-lap », cela remet à 0 le compteur de distance pour le prochain « auto-lap ».
Exemple : vous courrez un km, vous l’avez l’auto-lap. Au cours du km suivant, vous mettez un « start-lap » après 500 m. Le prochain auto-lap sera alors au km 2 depuis le départ, avec un « lap » intermédiaire à 1.5 km.
La gestion des « LAPS » est bien pensée. Le résumé de l’activité offrant même deux tableaux : les tours automatiques et les tours manuels.
Vous pouvez aussi définir d’autres moyens pour définir un tour. Les tours automatiques peuvent être configurés pour se déclencher par intervalle de distance. en passant par la configuration via Polar Flow, on peut également configurer des tours automatiques basés sur le temps. Il est également possible de déclencher un tour automatique basé sur la localisation, bien utile lorsque l’on effectue des courses en circuit!
FRAPPE
La montre vous permet aussi d’utiliser la fonction FRAPPE ou « TAP-TO-LAP » en anglais, autrement dit, pour ajouter un « tour » à votre sortie, vous pouvez taper l’écran de la montre. Attention, l’écran n’est pas tactile, c’est l’accéléromètre de la montre qui est mis en jeu. Pour cela, il ne faut donc pas hésiter à taper fortement la montre avec deux doigts de l’autre main. Je dois avouer que dans mes tests, je n’ai réussi à utiliser cette fonction que de trop rare fois dans un premier temps. Depuis une récente mise à jour, j’y arrive tout le temps maintenant. On peut aussi configurer la sensibilité de cette option, si on veut le meilleure sensibilité, il faut configurer la montre à « sensibilité faible ».
HEART-TOUCH
En approchant la montre de l’émetteur FC, on peut déclencher une action.
PAUSE AUTOMATIQUE
Sur la V800, on ne configure pas de vitesse minimum, le réglage est automatique. Cette fonctionnalité n’est à mon avis pas très fiable dans plein de situations (escalier en colimaçon, terrain difficile…) et doit être activée avec bienveillance, sinon, votre activité sera tronquée d’une partie (ou totalité) du parcours.
CONTRE-LA-MONTRE
On donne un temps, une distance, Polar Flow nous sort une allure et il faudra garder cette allure le temps annoncé. C’est une sorte de virtual-partner, qui permet d’avoir une information d’avance/retard sur la course d’un partenaire virtuel courant à une vitesse paramétrée et fixe d’avance. Très pratique lorsque l’on court à vitesse régulière sur une longue distance et que l’on souhaite s’occuper l’esprit tout en restant focus sur sa course à pied. Reste que cela devient compliqué d’utilisation lorsque le dénivelé, même faible, rentre dans le jeu.
RAPIDE
On donne une information (temps, distance) et le fonctionnement est le même que pour « CONTRE-LA-MONTRE ». L’affichage de la montre devient « ludique » avec une barre de progression à compléter…
RAPPEL D’ENTRAINEMENT
Les « rappels d’entrainement » sont simplement des alarmes (on peut les utiliser pour ne pas oublier de s’alimenter sur une compétition par exemple) basées sur le temps ou la distance, ou encore le nombre de calories.
LE MODE D’ENREGISTREMENT DES DONNÉES
Deux modes sont possibles : chaque minute ou chaque seconde. Il correspond au mode d’enregistrement des données des capteurs ainsi que de la position GPS au cours de l’activité.
Faire du trail avec la Polar V800
Il n’existe pas de profil dédié au trail avec le bon petit nom. On peut par contre utiliser un des 3 profils de course à pied. Toutes les fonctions liées à la course à pied sont donc disponibles même si elles ne sont pas très utiles. L’affichage de la vitesse ascensionnelle n’est pas possible et le dénivelé positif ou négatif s’affiche par tranche de 5 m, donc pour savoir si on est dans le bon rythme en montée, il faudra être très habile en mathématiques. C’est dommage. Espérons que cela arrivera prochainement.
Faire des entrainements type fractionnés avec la Polar V800
Les entrainements fractionnés se font via l’ordinateur dans le mode « par phase » sur la page « ajout d’un entrainement » sur l’agenda.
On défini un sport, un jour, une heure et on ajoute les phases les unes après les autres. Ensuite, on ajoute les répétitions entre les différentes phases à répéter.
Ainsi, pour une séance 8×200 avec 30 s de récupération + 3 min de récupération + 8×200 avec 30 s de récupération, on a :

En dessous, un affichage « aperçu » affiche les différents tours à faire.






Gros point négatif, la seule « cible » que l’on peut définir, c’est la fréquence cardiaque sur une distance ou un temps donné. Pas de rythme/cadence/vitesse/etc … Très très dommage.
Une fois le bouton « start » enfoncé, une nouvelle page indique ce que je devrais faire pour chaque étape. Dans ce cas, la Polar V800 affiche une petite barre de FC qui montre la zone souhaitée pour cette étape. En bas, le temps restant est affiché.
Cette nouvelle page s’affiche en plus des pages définies habituellement pour l’activité choisie. Si vous êtes au-dessus/dessous de la zone de FC, la montre émettra un bip et vibrera en fonction des types d’alertes que vous avez définis. Elle va continuer à le faire jusqu’à ce que vous obtenez la bonne FC pour la plage définie.
Une fois que vous atteignez l’étape suivante, il va automatiquement vous montrer un nouvel écran pour décrire la nouvelle étape. Notez qu’il n’y aura pas d’avertissement de décompte (bip ou affichage). Il va tout simplement passer à l’étape suivante.
Faire du ski-alpinisme avec la Polar V800
Il n’existe pas de profil dédié au ski alpinisme, il va donc falloir ruser et utiliser le profil « Ski » sachant qu’il existe aussi un profil dédié au ski alpin. Je n’ai pas essayé, mais je suppose que le fonctionnement du profil ski est similaire à celui de Suunto, et n’est pas proche de celui de Garmin pour sa gamme Garmin Fenix, qui sépare les phases de montées en télésiège pour ne garder que les descentes et ainsi ne pas pourrir les calculs de D+ effectués par ailleurs dans d’autres sports…
Pour en revenir au ski-alpinisme, j’envisage de l’utiliser, si j’ai le temps d’aller skier d’ici la fin du test, avec un affichage à 4 écrans : cumul D+, temps de course, vitesse et FC. Le but est de n’avoir que ces 4 données à porter de vue. J’envisage aussi d’utiliser le virtual partner sur une montée sèche en partant de ma vitesse de course de l’an dernier sur le même parcours pour me motiver à aller plus vite.
A noter que la montre affiche le dénivelé par tranche de 5 m et ne fournit pas de données de vitesse verticale, ce qui est plutôt bizarre, car Polar avait, via sa Montre Polar AXN500, été la Rolls des montres barométriques pendant des années… et reste regrettée par de nombreux amoureux de la montagne. A noter par ailleurs que Suunto et dans une moindre mesure Garmin n’ont pas encore trouvé comment donner une vitesse verticale fiable, lisse et réaliste/réactive.
Faire du vélo avec la Polar V800
La V800 dispose d’un profil propre au cyclisme, et propose quelques fonctions intéressantes. En plus du capteur GPS intégré, il est possible de coupler la V800 à un capteur de vitesse, et un capteur de cadence… et depuis peu, un capteur de puissance. Ce dernier point n’a pas pu être testé, en l’absence de capteurs Bluetooth sur mon vélo.
Attention néanmoins, tout comme pour la course à pied, si on couple la montre avec un capteur de vitesse, les données issues du GPS ne sont pas enregistrées… ce qui peut pourrir vos résultats en cas de mauvaise calibration.
Pour revenir à l’utilisation de la montre pour faire du vélo, la lisibilité de l’écran est très bonne. La navigation dans les différentes pages peut se faire en touchant TRÈS FORTEMENT l’écran, ou via les boutons UP et DOWN sur le côté de la montre. L’affichage de la vitesse est fiable et réactif, même si celui-ci reste moyenné sur les 10 dernières secondes de mouvements.
On peut aussi faire du home-trainer avec la montre, et un capteur de vitesse. (pas de GPS en intérieur, et on ne bouge pas sur un home-trainer…). Je n’ai pas encore testé ce point, et je ne pense pas avoir le temps de le traiter dans la période impartie pour le test. (note : comprendre, il fait beau dehors, ne restons pas enfermé !)
Par ailleurs, pendant que l’on parle de vélo et de Polar, le lancement d’une version Bluetooth Smart de son capteur de puissance intégré dans les pédales Kéo Power est prévue… À voir si cela sera effectivement le cas, Suunto avait aussi parlé d’un capteur de puissance pour sa série Ambit, on l’attend toujours.
Nager avec la Polar V800
Note : n’étant pas un grand nageur, voir pas nageur du tout d’ailleurs, j’ai juste utilisé 2 fois la montre dans l’eau pour les besoins du test et pour m’entrainer avec le club de triathlon. Ce qui est écrit par la suite est à prendre avec précaution et recule par rapport à ma non-pratique/pratique de gros débutant de ce sport.
La montre n’est pas à proprement dit une montre de natation.
En extérieur, le GPS ne peut fonctionner lorsque le bras sort de l’eau. Je n’ai pas pu le tester, l’eau du lac étant trop froide à mon gout… et je n’arrive pas à nager le crawl encore sur des distances suffisamment grandes pour tester correctement ce point. D’ailleurs, par défaut, le GPS est désactivé dans le profil natation… mais vous pouvez l’activer.
En intérieur, la montre Polar V800 ne propose pas de métriques d’analyse de nage, pas de détection du virage, elle est juste un joli chronomètre… malgré qu’elle embarque tout ce qui nécessaire au niveau hardware pour donner ce genre d’information. Polar a annoncé que d’ici la seconde semaine de novembre, les fonctions de métriques de natation en piscine devraient débarquer grâce à une mise à jour.
En disant que la montre n’est qu’un chronomètre en natation, c’est un peu faux en faite, la montre offre tout de même la possibilité d’utiliser le capteur de fréquence cardiaque H7 dans l’eau. En effet, le H7 et la V800 utilisent une transmission nommée « GymLink » qui fonctionne dans l’eau, contrairement à la norme ANT+. On a donc accès à sa fréquence cardiaque même si le capteur et la montre sont immergés, et cela fonctionne plutôt bien, même si niveau confort, le cardio ne reste pas tout le temps plaqué au corps pendant la nage.
Faire du triathlon/mode multisports
La Polar V800 embarque un profil dédié au triathlon. Lors d’un triathlon, la montre fonctionne de la manière suivante :
En pressant une première fois sur « Start », il faut choisir l’activité « Triathlon ».
Une nouvelle pression permet de choisir le premier sport de l’activité : la natation… mais cela pourrait être le vélo par exemple.
Une nouvelle pression démarre l’enregistrement de l’activité choisie. À la fin de celle-ci, une pression sur le bouton « Back » va passer en mode transition 1.
Une pression sur le bouton « start » permet de sortir de la transition et de débuter l’enregistrement de la partie vélo.
Une nouvelle pression sur « back » permet de passer du cyclisme à la transition 2, et enfin, une nouvelle pression sur le bouton « Start » démarre l’enregistrement de course à pied. À la fin, une pression sur « back » met l’enregistrement en pause et une pression longue sur ce même bouton permet d’enregistrer les données dans la montre.
Vous l’avez compris, le fonctionnement est plutôt naturel : Back pour finir une activité, start pour en débuter une autre. Il faut juste faire attention à ne pas cliquer sur « back » pendant le triathlon, sinon c’est la cata !
Si vous avez lu entre les lignes, vous aurez compris que vous pouvez choisir un nombre de réalisations illimité et l’ordre entre chacun des 3 sports du triathlon. Rien ne vous empêche par exemple de faire : natation, course à pied, vélo, natation, vélo, course à pied.
Sur polar Flow, la consultation de l’activité triathlon est bien pensée. La vue générale affiche les informations globales :
Ensuite, avec les onglets, on peut choisir l’activité que l’on souhaite analyser plus en détail:

En mode multisport libre, la transition entre les différents sports utilise la même philosophie que dans le mode de Triathlon (soit une combinaison des boutons start et back). La principale différence ici, cependant, est que vous pouvez enchaîner un certain nombre de types d’entraînement que vous souhaitez sans vous limiter à une liste restreinte de sports. Ceci est une excellente option pour les raids multisports par exemple, là où l’on découvre le programme au fur et à mesure de la course. Encore une fois, comme avec le mode Triathlon, Polar Flow montre toute la séance d’entraînement sur une seule page. Vous pouvez aussi descendre dans chaque type de séance d’entraînement pour voir les données complètes.
J’adore la simplicité de cette fonction.
Coté point négatif, je regrette l’absence de l’enregistrement pendant les transitions. On se retrouve avec de gros trous dans la trace globale GPS de la sortie. C’est un peu dommage je trouve. Pour pallier cela, on peut aussi utiliser un autre sport, inutile en temps normal pour le placer à la place de la transition, mais cela ajoute des manipulations supplémentaires sur la montre. Surtout, on perd les avantages de la manipulation rapide des boutons pour changer de sport… Bref, ce n’est pas idéal.
Autre point négatif, il n’est pas possible d’exporter sa séance de triathlon ou de multisports, au format GPX ou TCX par exemple, pour la pousser vers Strava ou une autre plateforme du genre.
Le tracker d’activité
Polar avait déjà pénétré le marché de suivi d’activité avec le bracelet Polar Loop et ont intégré une partie de la même technologie dans le V800. La Polar V800 suivra donc votre sommeil, vos pas et plus globalement votre activité en dehors des entrainements et estimera les calories dépensées pendant les 24 heures de la journée (à condition que la montre reste à votre poignet). La meilleure façon de décrire est simplement de montrer les captures d’écran prises à partir de Polar Flow.
En gardant la montre sur votre poignet, vous pourrez voir une carte sphérique pour décrire votre journée journalière. Les segments du graphique sont codés par couleur pour représenter les différentes phases : dormir, assis, debout, marche et les activités d’entraînement. On retrouve certains de ces indicateurs dans l’agenda. Un triangle d’avertissement pour une période d’inactivité d’une heure ou plus. Comme vous pouvez le voir, Polar Flow affiche un résumé des heures d’activité, du nombre de pas, des calories consommées, des alertes d’inactivité, le nombre d’heures de sommeil réparateur et agité.
Si vous avez un iphone, la synchronisation bluetooth avec Polar Flow Mobile peut vous prevenir en cas d’inactivité et vous pouvez consulter ces données en live sur votre smartphone, si vous avez un téléphone android, c’est dommage pour vous… rien n’est lisible correctement sur la montre.


Je me sers de la fonction de suivi de l’activité régulièrement, mais uniquement a posteriori. Ces mesures ne sont pas affichées très clairement dans la montre et vous devez attendre une synchronisation pour voir que vous aviez été inactif dans la journée. Sur la montre, on peut voir un graphique du niveau de fatigue en cours, et un résumé de l’activité journalière. MDB correspondant au métabolisme de base de l’heureux possesseur de la Polar V800.
Globalement, je pense que c’est une très bonne idée de Polar que de surveiller l’activité globale sportive au cours d’une journée et pas seulement se contenter d’enregistrer des sorties d’activités soutenues. Tout n’est pas encore parfait et on aimerait pouvoir voir le nombre de pas réalisé directement sur la montre, avoir des notifications d’inactivité aussi directement sur la montre, mais ça pourrait peut-être venir un jour. Sans cela, il n’y a pas grand-chose qui me fait faire demi-tour le matin lorsque j’oublie ma montre à la maison, si je n’ai pas prévu de faire du sport dans la journée. C’est très dommage d’autant plus que la V800 est l’un des trackers d’activité les plus avancés actuellement disponibles.
L’objectif final de Polar est de créer une vue englobant toutes les facettes de l’activité physique.
Évaluation de la récupération/performance
En plus de la surveillance de l’activité et de l’enregistrement de pratique régulière du sport, vous pouvez également faire des tests pour comment se passe votre récupération.
Test orthostatique
Le test orthostatique se déroule en 2 phases : une phase allongée, une phase debout.
Le résumé sur la montre n’affiche que des valeurs de Fréquence cardiaque comparée aux dernières valeurs mesurées pour chacune des phases (allongé, se lever, debout).
La restitution sur flow.polar.com affiche une valeur RMSSD, en valeur moyenne pour la phase couchée et pour la phase debout, et en valeur moyenne pour l’ensemble des tests passés. Par contre, il n’y a pas moyen de suivre l’historique de ces valeurs dans l’historique des résultats.
Ce test demande d’être réalisé très fréquemment et sur la durée, afin d’être en mesure d’en faire une interprétation. On notera aussi l’absence de commentaire simplifié de la part de Polar à ce sujet. Est-ce parce que la science n’est pas encore très avancée sur le sujet ?
Dans Polar Flow, les résultats affichés sont bien plus lisible, à condition de savoir les interprêter.

Test ‘Enreg RR’
Ce test est dédié à l’enregistrement de la variation RR, mais le résumé sur la montre n’affiche que des valeurs FC min moy max, et cet enregistrement n’apparaît pas sur flow.polar.com. Du coup, cela est sans intérêt pour le moment !
Concernant l’enregistrement RR, il est possible d’afficher la valeur RMSSD sur une séance. En effet, le champ ‘Variation RR’ permet d’afficher la valeur instantanée RMSSD à l’écran pendant l’entrainement, mais la valeur moyenne RMSSD n’apparait pas dans le résumé de séance sur la montre, ni sur polar flow. Cette info ne me parait pas très utilisable en l’état. (déjà que j’ai du mal à comprendre son fonctionnement…)
Test Fitness
Allongé pendant 4 à 5 minutes, la montre enregistre votre rythme cardiaque et affiche la valeur de la fréquence cardiaque en live, avec un petit graphe pour visualiser son évolution. À la fin, grâce aux données renseignées dans l’étape « mise en marche » de la montre, la montre estime votre VO2Max grâce à des algorithmes. Si vous avez lu le test de la Garmin Fenix 2, et son estimation des temps de course et de la VMA à la suite d’une activité, Polar utilise une autre approche, celle de la mesure au repos. Comparée au test VMA effectué à l’INSEP, et de l’évolution de mon activité sportive, la mesure semble plutôt fiable.
Dans Polar Flow, on retrouve les résultats du test. Un détail au niveau « répartition » en fonction de votre niveau, et une aide concernant l’utilisation et la compréhension du résultat du test. Ici, on me propose de refaire ce test dans 6 semaines pour voir l’évolution.

et quelques semaines plus tard…. l’aide est actualisée et m’invite à revoir ma politique d’entrainement si je veux progresser.

Test de sauts
Pour cela, il faut le capteur de foulée Polar, que je n’ai pas. Donc je ne peux pas vous en dire plus…
Niveau de récupération
Sur la montre, vous pouvez regarder votre état de récupération et de fatigue. Cela fonctionne en prenant en compte à la fois la charge de votre entrainement ainsi que votre récupération, pour les huit derniers jours, et de rassembler le tout en une seule valeur, avec une estimation des dates/heures pour passer sous chaque palier pour revenir à une valeur « équilibrée ».
Sur Polar Flow.

La montre offre un affichage du niveau de récupération/d’entrainement directement sur la montre.
Le mode montre
Une pression longue sur le bouton « up » en mode veille permet de changer l’affichage de la montre. Il existe 4 possibilités d’affichage : horloge numérique, numérique avec nom/prénom, analogique, numérique avec de gros chiffres)




Planifier et suivre des entrainements
Le V800 inclut certains modes d’entraînement de base et configurable qui peuvent être utilisés. Ces modes d’entraînement sont tous configurables sur Polar Flow (avec ordinateur) d’abord, et ensuite transféré à la montre pour une utilisation lors d’une activité. Dans mon cas, j’ai créé mon samedi en avance sur la page d’entraînement de Polar Flow.
Cette séance comporte un morceau principal, et puis quelques intervalles à la fin. Vous pouvez avez pu voir comment j’ai configuré le tout dans la section « faire des entrainements fractionnés avec la Polar V800 ».
Notez que vous créez en fait des séances d’entraînement dans la partie « Journal » après avoir sélectionné un jour donné et en ajoutant ce qu’on appelle un « objectif de séance ». Le mode de fonctionnement, sous forme d’un calendrier, est assez déroutant. En effet, je suis plutôt du genre à me décider au dernier moment concernant ma sortie et j’utilise généralement une collection de séances d’entraînement qui ne sont pas associées à un jour précis.

Néanmoins, structurer à l’avance son entrainement est plutôt intéressant, même si la montre ne vous prévient pas d’un entrainement à venir. La vue du calendrier permet de voir les entrainements passés et à venir. Les séances programmées et non réalisées sont maintenues dans la montre et dans le calendrier, ce qui permet de les réaliser a posteriori si on a le temps.
On peut aussi mettre un entrainement en « favori » pour que l’on puisse le trouver facilement sur la montre. On peut toute fois faire de même depuis le journal. Ainsi, une fois de retour à l’extérieur, je peux le retrouver rapidement en défilant vers le bas dans le menu favori ou à la date du jour dans le journal.
On retrouve aussi les périodes d’inactivité et les tests décris précedemment avec les entrainements passés et à venir. Ceci permet d’avoir une très bonne vision de ce qui se passe dans votre vie de sportif.

Synchroniser ses activités avec Polar Flow
Pour synchroniser ses activités avec Polar Flow, 2 méthodes sont possibles :
- via un câble USB fourni avec la montre et un PC/MAC
- en Bluetooth avec un iPhone compatible avec la norme BlueTooth Low Energy.
Une fois connecté, il suffit de cliquer sur le bouton « synchroniser ». L’échange se fait dans les 2 sens et à la fin, l’écran du PC affiche le détail de ce qui a été transféré dans un sens ou dans l’autre.


J’ai testé l’application « Polar Flow » pour smartphone grâce à l’iPhone de ma chérie. La synchronisation peut se faire en deux temps. Récupération des données de la montre sur le téléphone, puis, lorsqu’il y a du réseau 3G ou Wifi, déchargement sur Polar Flow. Le smartphone devient donc un espace de stockage, libérant ainsi de la mémoire sur la montre, très utile si on est loin de chez soi et qu’on ne dispose pas d’un ordinateur.
Mettre à jour la Polar V800
Lorsqu’une mise à jour est disponible, Polar Flow l’annonce. Libre à vous de faire la mise à jour en cliquant ou non sur le bouton « mise à jour ». Lors d’une mise à jour, la montre charge le nouveau firmware en mémoire, puis reboot. La configuration et les activités passées sont conservées. Un bon point !
Il faut savoir que par le passé, Polar faisait payer certaines mises à jour de leurs montres, la RC3 GPS par exemple. Pour la Polar v800, cela est gratuit pour les mises à jour faites pendant le test.

Orientation
Si vous cherchez une montre outdoor pour suivre des parcours, faire des calculs de projection de distance… merci de passer votre chemin sur cette partie et de lire plutôt l’article dédié à la Garmin Fenix 2. En effet, les fonctions d’orientation de cette montre sont plutôt très light mais on ne conserve que l’essentiel.

Retour au départ (Trackback)
Probablement la fonction la plus utile pour une montre GPS en ce qui concerne l’orientation. Cette fonction permet de n’importe où durant une activité de revenir « en mode vol d’oiseau » vers le point de départ en affichant une flèche avec la direction à suivre. La montre donne aussi une estimation de la distance à réaliser pour rejoindre ce point de départ. Par contre, pas de temps estimé comme on peut trouver sur la Garmin Fenix 2.
Pour activer cette fonction :
- aller dans le menu des raccourcis en maintenant le bouton « Light » pendant quelques secondes.
- choisir « Activer guide de localisation ».
- choisir « Point de départ »
La montre chargera alors comme destination le point de départ de l’activité. Si cela n’a pas été fait récemment la montre demande d’étalonner la boussole magnétique intégrée en effectuant un grand 8 avec la montre. D’ailleurs, elle demande un peu trop souvent cette manipulation je trouve, parfois même en plein exercice…
À partir de maintenant, jusqu’à la fin de l’exercice, une nouvelle page est ajoutée à l’entrainement. Elle contient la direction à suivre (à vol d’oiseau) et la distance nécessaire pour rejoindre ce point de départ. Cette page est ajoutable aussi par défaut dans Polar Flow au profil utilisé.
Navigation vers POI (ou points d’intérêt)
Pendant un enregistrement, la V800 vous permet via le menu des raccourcis (light enfoncé quelques secondes) d’enregistrer un point GPS avec l’option « Enregistrer un nouveau POI ». Un POI est un point d’intérêt que vous souhaitez considérer. (Un sommet, un arbre, un croisement… ce que vous voulez !) Lors de cette action, la montre Polar V800 va enregistrer les coordonnées GPS de l’endroit où vous vous trouvez.
Par la suite, pour naviguer vers ce point, il faut aller dans l’option « Activer guide de localisation » et choisir le point cible voulu pour être guidé vers ce point. Aucune modification par vibration ou par son n’est faite en phase d’approche du POI. Dommage.
Suivre un parcours
Cette fonction n’est pas simple d’utilisation et pas très triviale non plus. Il est possible d’enregistrer un parcours que l’on a trouvé sur Polar Flow comme « Favori ». Ce parcours se retrouve donc après une synchronisation dans le menu Favoris de la montre.
Attention : pour qu’un parcours existe sur Polar Flow, il faut qu’il ait déjà été parcouru par quelqu’un. Ceci limite donc très fortement l’utilisation de cette fonctionnalité… L’utilisation de traces au format GPX, par exemple, serait comment dire… bienvenue…
La montre ne fait pas de bip en fonction d’une possible sortie du parcours. Néanmoins, elle affiche la distance qui vous sépare de l’arrivée du parcours en dessous d’une carte affichée à l’écran. L’échelle n’est pas modifiable manuellement, mais elle s’adapte en fonction de votre position par rapport au tracé du parcours, de 50 m en temps normal, à 100 m si vous vous éloignez et ensuite un indicateur de cap pour rejoindre le parcours.
La signalétique sur la montre est simple, des cercles concentriques indiquent que vous êtes bien sur le tracé, et lorsque vous vous en éloignez, c’est un cercle noir qui s’affiche. Aussi, une flèche, positionnée en avance de quelques mètres sur sa position, montre la voie à suivre, et permet d’anticiper des changements de direction. Enfin, le parcours réalisé est schématisé par un trait continu, alors que la trace à suivre est affichée en traits pointillés.
C’est surement l’affichage le plus simple et le plus clair que j’ai vu sur une montre sans fond de carte pour suivre un parcours.
Localisation actuelle
On peut afficher la position actuelle en coordonnées GPS, via le menu « Localisation actuelle ». Une bonne chose, mais la fonctionnalité reste trop simple, il n’est pas possible de choisir le système de coordonnées. Impossible donc d’afficher les coordonnées GPS dans un affichage UTM, utilisable pour se repéré sur une carte topo.
L’altimétrie
La V800 est équipée d’un altimètre barométrique. Je suis assez partagé sur les valeurs remontées par la montre. En effet, sur des sorties plates, la différence va du simple au double par rapport à l’ambit 1/2 et la Garmin Fenix 2. De plus, l’altitude réelle pour un point donne souvent des résultats relativement peu précis (à une cinquantaine de mètres).
Pour améliorer la précision, Polar recommande lorsque c’est possible de calibrer manuellement l’altitude. Il est possible de le faire avant de commencer une activité, ou pendant l’activité. Pour cela, dans l’écran de choix de l’exercice ou durant l’activité, il faut faire une pression sur le bouton « Light » pendant quelques secondes, puis choisir l’option « Calibrer l’altitude ».
Entrez ensuite l’altitude du lieu où vous vous trouvez. Le plus simple est d’utiliser les bornes Geodesique ou un panneau de randonnée au bord du parcours.
En cas de recalibration de l’altitude, les altitudes calculées avant la recalibration apparaissent comme corrigée par rapport à la valeur initiale et erronée comme le fait si bien l’Ambit 2. Autrement dit, si vous commencez votre sortie à l’altitude X, et que vous corrigé à X+Y, le calcul de D+ ne tiendra pas compte du Y dans son total et l’altitude du début de l’activité sur Polar Flow sera X+Y et non X comme la montre l’avait enregistré au début de la séance.
Pour comparer, voici 3 sorties réalisées avec l’Ambit 2 et la Garmin Fenix 2, comparé avec la Polar V800. Aucune des montres n’a été calibrée avant le départ, seule la calibration automatique a été utilisée.
Polar | Garmin | Suunto | ||||||||
altitude de départ | altitude d’arrivée | denivelé | altitude de départ | altitude d’arrivée | denivelé | altitude de départ | altitude d’arrivée | denivelé | ||
Semi de lausanne | 378,5 | 372,6 | 105 | 159 | 152 | 106 | NA | NA | NA | |
ruuning à Olso | 490,9 | 476,9 | 190 | NA | NA | NA | 508 | 479 | 185 | |
sortie vélo | 477,3 | 479,3 | 665 | 469 | 467 | 679 | 476 | 478 | 660 |
On peut voir que sans calibration, parfois, les altitudes peuvent être erronées (c.f. première ligne), cela est arrivé plus d’une fois dans mes tests et on était toujours autour de +100 à +150 m au-dessus des valeurs données par la Garmin et/ou la Suunto. Le reste des valeurs d’altitude est correct, dans une plage de + ou – 30 m autour de la vraie altitude.
Ce qui est surprenant, c’est de retrouver sur Polar Flow des altitudes avec un chiffre après la virgule alors que le capteur annonce une marge d’erreur d’un mètre.
Pour finir, il faut savoir que la montre Polar V800 affiche les dénivelés par tranche de 5 m, malgré un affichage de l’altitude au mètre près. On gagne 5 m à chaque fois que l’on monte de 5 m, normal vous me direz… par contre, on ne gagne aussi que 5 m si on monte de 9m !
Précision et temps d’acquisition du GPS
Pour les besoins du test, j’ai utilisé souvent la montre couplée à l’ambit 2 et la garmin fenix 2, et dans une autre mesure, au TomTom Runner Cardio. Dans la majeure partie du temps, c’est la Polar V800 que j’ai dû attendre en dernier avant de partir. (Note : toutes les montres ont été rechargées en même temps, et synchroniser avant de partir pour les données GPSQuickFix)
globalement, j’ai trouvé le temps d’acquisition GPS acceptable, mais pas exceptionnel. La montre ne semble pas utiliser les données satellites mises en cache comme le font toutes les autres montres que j’ai à ma disposition.
Parfois, mais je vous rassure, cela reste rare, l’acquisition du GPS prend une minute ou un peu plus. Si vous commencez dans le même endroit que vous l’avez arrêté précédemment la montre, le GPS se trouve en quelques secondes.
Concernant la précision du GPS, celle-ci est tout simplement presque parfaite, malgré quelques résultats bizarres plutôt rares. J’ai eu le droit à un pic de vitesse à 80 km/h lors d’une ascension en vélo… Je suis fort, mais bon, il y a des limites.
Ci-dessous, quelques sorties similaires sur piste comparées entre l’Ambit 2 et la Garmin Fenix 2 et la Polar V800.
En terme de vitesse et de distance, Polar annonce une marge d’erreur d’environ + ou – 2% en enregistrement 1 seconde.
En comparant quelques sorties en vélo ou en course à pied avec la Suunto Ambit 2 et la Garmin Fenix 2, on obtient :
Polar V800 | Fenix 2 | Ambit 2 | |||||
temps | kms | vitesse moyenne | kms | vitesse moyenne | kms | vitesse moyenne | |
semi de lausanne | 1h41min | 21,48 | 12,76 | 21,38 | 12,70 | NA | NA |
running à Olso | 54min | 5,15 | 5,76 | NA | NA | 5,65 | 6,4 |
sortie vélo | 1h43 | 43,31 | 25,1 | 44,18 | 25,5 | 43,57 | 25,2 |
sortie athlé – stade | 1h02 | 11,03 | 10,53 | 11,53 | 10,42 | 11,63 | 10,2 |
Autonomie
En mode jour au mode jour sans GPS, l’appareil est évalué à 30 jours avant que vous devez charger à nouveau. Concernant la durée d’utilisation avec le GPS, rappelez-vous qu’il y a 2 modes d’enregistrements des données GPS. Cela a une incidence sur la vie de la batterie. Avec un enregistrement des valeurs de chacun seconde (mode normal), la durée de vie est évaluée à 13 heures de vie de la batterie avec des données de fréquence cardiaque.
Avec un enregistrement toutes les minutes, la durée de vie monte à 50 heures sur le papier. Le premier mode est à privilégier pour les activités (course à pied, vélo…) où vous vous déplacez plutôt rapidement, le second pour les activités lentes (randonnée, trails longues distances).
Afin de tester la durée de vie de la batterie en mode normal, je suis parti en randonnée avec la montre en mode enregistrement normal (1 point par seconde) pendant une grosse journée. Il est intéressant de noter qu’à 8 % la batterie, la montre passent en mode « économie d’énergie ». Le GPS et l’enregistrement de la FC sont coupés. Reste que l’altimètre, plutôt intéressant en montagne.
Avec une durée de vie de l’ordre de 13 h en enregistrement à 1 seconde, on est bien en dessous de ce qu’offre l’ambit 1/2 et 3, et dans une moindre mesure, de la Garmin Fenix 2, mais c’est plutôt encourageant et cela couvre une grosse partie des sports praticables avec la montre. Seul l’ultra-trail n’est pas dans le scope mais a-t-on vraiment besoin d’un enregistrement 1s sur de telles distances vu la vitesse de déplacement ? Bon d’accord !
Les autres fonctions (boussole, température)
Ces fonctions ne sont pas accessibles directement sans passer par une activité. Garmin et Suunto le proposent sur leurs modèles Garmin Fenix et Suunto Ambit directement à l’écran via 1 ou 2 appuis bouton. La température est bien exportée vers Polar Flow à la synchronisation de l’activité, mais pas affiché par défaut à l’écran de la montre.
Raccourcis de la Polar V800
Voici quelques « raccourcis » disponibles sur la V800.
Depuis la page de veille (date et heure):
- Une pression longue sur le bouton « up » en mode veille permet de changer l’affichage de la montre (horloge analogique, numérique…)
- Une pression longue sur le bouton « back » depuis l’écran de veille lance la synchronisation avec l’application mobile.
- Une pression longue sur le bouton « light » permet d’accéder au menu de raccourcis, dont les éléments changent en fonction du contexte.
Pendant un exercice :
- Une pression longue sur le bouton « back » permet d’arrêter l’enregistrement
- Une pression longue sur le bouton « light » permet d’accéder au menu de raccourcis, dont les éléments changent en fonction de l’activité en cours.
En cas de problème :
Reset de la montre : maintenir appuyé les 4 boutons aux 4 coins de la montre pendant 5 secondes, jusqu’à l’apparition du logo Polar.
Attention : L’ensemble des enregistrements sont perdus et il faudra une nouvelle synchronisation de la montre pour récupérer la personnalisation des modes de la montre.
Il n’est pas possible de définir ou changer ces raccourcis. Suunto propose cette option sur son ambit 2 et 3.
Utilisation de la montre avec une autre plateforme que Polar Flow
Pour le moment, il n’y a pas moyen de se passer de Polar Flow Sync pour récupérer les données contenues dans la montre.
Par contre, pour exporter les données de Polar Flow, ceci est possible depuis Polar Flow depuis peu.
- Utiliser la fonction Exporter la séance en bas du résumé de l’activité dans Polar Flow. (ne fonctionne pas avec les modes triathlon et multisport)

Je vous donne quand même quelques projets externes qui permettent de manipuler les données de Polar Flow
- http://flowexport.callcenter.pl/flowexport/ (entrainement public uniquement)
- https://github.com/pcolby/bipolar (uniquement sur windows, non testé, données récupérées de Polar FlowSync app, et converti en GPX, HRM et TCX.)
- http://polarconverter.com (converti les xml, .hrm and .gpx de la montre Polar en .tcx utilisable sur d’autres plateformes)
- https://jmelhus.com/index.php/tcxcreator/ (pareil que polarconverter)
Envie de continuer à utiliser Polar ProTrainer 5 ?
- https://github.com/pcolby/bipolar permet de générer des fichiers HRM à partir des entrainements réalisés avec la Polar V800.
Conclusion
Dans la mesure du possible, je vais continuer à mettre à jour cet article en fonction de ce que je pourrai ajouter si le test se poursuit. N’hésitez pas non plus à publier vos remarques, vos questions en commentaire, cette rubrique est la votre.
Dans la mesure du possible, j’essai de faire le maximum pour répondre à vos questions !
la fonction « trackback » mode vol d’oiseau ne sert strictement à rien. Imaginez une vallée, une montagne, une autoroute, une rivière entre vous et le point de retour visé, de connaitre l’azimut de la ligne droite retour ça vous fait une belle jambe!
pour un retour il faut pouvoir suivre la trace enregistrée à l’envers; donc soit directement la fonction « trackback » qui fonctionne ainsi, soit la possibilité de récupérer la trace enregistrée, de faire inverser la trace, puis suivre la trace.
Le reste n’est qu’argument fallacieux qui fait joli dans la notice pour la promotion de l’outil!
Bonjour,
Merci pour votre retour. Effectivement, en pleine nature, la fonction trackback ne sert à rien si c’est en vol d’oiseau pour les raisons invoquées. Cependant, là où je ne suis pas d’accord, c’est que la polar V800 n’est pas une montre d’orientation, mais destinée d’abord à des triathletes et coureur à pied. Dans ce cadre, la fonction donne la distance à réaliser pour finir une boucle en ville ou sur les routes, et donc une idée de combien il reste à parcourir et quel prochain choix au carrefour à faire. Si la montre était destinée au trail, l’altimétrie et l’orientation serait plus fournie.
De plus, la fonction « follow back » n’est pas DU TOUT appropriée dans le cadre d’une sortie où il reste 300 m à faire pour rejoindre l’arrivée après une sortie d’un heure. Repartir dans le sens contraire pour se taper 1h de course sous prétexte que l’on sait que ce chemin est sûr, c’est stupide. Tout dépend du contexte de la sortie, du terrain comme vous le dites si bien et c’est la combinaison des 2 fonctionnalités qui est utile.
je pensais en effet plus à une utilisation trail, rando, voir ballade, ou des circonstances extérieures peuvent vous imposer un retour, et que la ligne droite n’est pas vraiment le chemin le plus sur!
donc il suffirait de pouvoir faire:
1)inverser trace (qui prendra un nouveau nom)
2)suivre trace
et tout le monde sera content!!! car pouvoir revenir SUR SES PAS c’est vraiment un très très gros plus
Un test bien complet, merci à toi.
Bravo et merci pour ces tests bien complets.
J’utilise aujourd’hui une Keymaze 700 trial et je dois dire que malgré les critiques, je trouve cette montre vraiment d’un excellent rapport qualité prix. Je peux créer des parcours sur le web (gpsies ou openrunner) puis les transférer sur ma montre afin de m’en servir de guidage.
J’ai cru comprendre que cette fonction était plus compliquée à mettre en oeuvre sur la Polar V800. Je dois dire que ce point m’inquiète, êtes vous en mesure de rassurer ?
Enfin, j’ai une dernière question très importante pour moi. Est-il possible de recharger la montre en course (exemple d’une course cycliste de plus de 12 heures) sans interrompre l’enregistrement des données ?
Merci d’avance
Sportivement, Thierry
Bonjour,
Concernant le premier point, il faudra attendre une mise à jour du Polar Flow. On ne peut utiliser en effet que des traces GPS déjà effectuée par vous ou par d’autres utilisateurs (et partagé publiquement)
Concernant le second point, on peut recharger la montre pendant l’utilisation avec une batterie externe et le cable fourni pour relier au PC. Reste qu’âu poignet, cela gène un peu. Au guidon, Cela doit passer. Je n’ai essayé qu’avec le cable branché et ensuite j’ai lanc l’activité par contre.
Merci pour vos réponses…. en effet, pour le rechargement en course à pied, cela ne doit pas être de toute commodité.
En espérant donc l’amélioration concernant la création et l’import de parcours propres.
Sportivement, Thierry
Bonjour,
Merci pour ce test très complet.
Pouvez-vous me dire s’il y a eu une maj pour les entraînements fractionnés avec l’allure cible? J’ai cru comprendre qu’il n’y avait que la FC en cible…
Bonne journée
Claire
Bonjour. Merci pour le partage de ce test :). Est-il possible d’ajouter des commentaires ou des infos (temps, km) dans le calendrier-agenda polar sans passer par la montre si oubli de montre par exemple ? Merci. Ariane
Bonsoir,
J’ai un souci avec l’agenda de FlowSync.
J’ai accès à Flux,Explorer …
Je ne sais pas consulter mes entrainements par jour,hebdomadaire,mois… dans agenda.
Alors que j’ai accès aux données de l’agenda dans polarFlow sur ipad et iphone.
Quelle est la solution ?
Autre problème lors de séances d’intervalles :
Exemple : 2’10 » 0,6 (lap A-B)
La distance de 0,6 est très aléatoire : c’est 0,57 … 0,65 ou ?
Cela fait une grosse différence sur une portion de circuit.Pas assez précis la centaine de mètres.
Il y a une astuce que j’ai passé ?
Merci d’avance pour votre aide.
bonjour,
merci pour ce retour.
est il possible d’utiliser la montre en mode trail ou running avec le gps deconnecté et le capteur de cadence activé afin d’ameliorer l’autonomie (je pense au ultra trail). dasn ce type d’epreuve on a pas besoin de la trace gps on la trouve sur tous les site.
merci d’avance pour la reponse.
Bonjour,
Nouvelle acquisition et lecture avec intérêt de votre compte rendu.
J’utilise le RS 800 depuis de nombreuses années :
– qualités dans la programmation des séances, interface avec polar protrainer (LE logiciel et non interface via internet)
– quelques défauts qui m’ont fait basculé dans cette nouvelle génération de polar (V800) :
communication avec un pc en infrarouge : vraiment galère et non compatible mac
bouton central (rouge) trop sensible
gps non intégré
attrait de la nouveauté
Avec le V800, pas de déception, je suis bien avec un pur produit polar, même facilité d’utilisation.
Par contre, des petites choses me contrarient
– polar flow et ses objectifs, scores d’activité quotidienne : impossible d’y couper sur l’interface …. pour moi cela pollue l’agenda, le flux et l’aspect de l’interface . Des onglets qui ne serviront jamais à rien : flux, progrès, explorer
Bref beaucoup de chose à redire sur l’obligation de passer par polar flow alors que je n’aimerais me servir que d’un logiciel de traitement des enregistrement de ma polar !
– le parametrage d’un entrainement fractionné : En régression par rapport à la RS800.
Obligation de programmer une séance dans l’agenda !!
Et surtout : lors de la programmation des phases, obligation d’un échauffement et d’une récupération en temps et/ou distance déterminés…..!!!!! INCROYABLE. Où se situe la liberté de durée d’une phase, qui plus est, elle est donné en compte à rebours (et non en chronométrage) par la montre !!
Sur ce point, incompréhension total.
– enregistrement toutes les secondes ou toutes les minutes…..pour mémoire la RS800 offre plus de possibilités
Sportivement
Nico
(A t’on possibilité de faire remonter les infos à polar ?)
Système de coordonnées….et mauvaise foi:
j’ai envoyé ceci à Polar: « localisation actuelle » en °.mn. est inutilisable vu le quadrillage des cartes IGN-le système utilisé par tous est l’UTM- WGS 84(le quadrillage des cartes s’appelle d’ailleurs…GPS) »
réponse Polar: « Les coordonnées géographiques sont bien utilisables sur google earth et en cas de demande de secours. »
j’ai insisté: « inutilisables pour se repérer sur une carte, pour communiquer sa position ou un point remarquable, même les services de secours fonctionnent en UTM-même si évidemment ils sont capables d’utiliser des degrés-minutes-centièmes de minutes! renseignez vous auprès de TOUS ceux qui utilisent cette fonction, quelque soit la pratique c’est l’UTM qui est utilisé, TOUS les gps fonctionnent en coordonnées UTM; je sors d’une formation Club Alpin Français sur cartographie et gps, que ce soit rando, ski de rando, alpinisme, vtt, canyoning, c’est UTM!!!!!
réponse Polar: « Bien entendu que c’est le GSM utm 84 qu’on utilise sur les cartes 1/25, mais les coordonnées géographiques sont utilisables aussi, mais pas sur les cartes françaises IGN »
ma réponse (depuis c’est silence radio!): « Ce qui est un façon détournée de reconnaitre que ma demande est justifiée. Vous connaissez des cartes non-françaises utilisables en France, de la qualité des top 25, avec un quadrillage degré-minutes-minutes/100 aussi fonctionnel que le quadrillage UTM par carreaux d’un km? Merci de m’indiquer les références! Faites un sondage auprès des utilisateurs potentiels de cette fonction, je vous mets au défi de trouver un seul pratiquant trouvant satisfaisant votre choix de coordonnées. Il n’est pas déshonorant de reconnaitre ses erreurs, il serait tout à votre honneur de les corriger, plutôt que de s’abriter derrière une mauvaise foi évidente. »
Merci pour les conseils et informations sur la V800…et en plus avec POLAR FLOW nous ouvrons les portes du monde.
Echangeons nos idées sur l’entrainement et les petits trucs qui permettent de progresser.
JACQUES V6 TRIATHLETE AU LONG COURT
bonjour , depuis 2 jours apres la mise a jour ma montre v800 reste en anglais? pouvez vous me dire comment peut t on faire pour la remettre en Français ?? merci d avance
je souhaite recevoir un guide ou un manuel des réglages en détail plus simple et bien explicite
de la montre v800 dans la mesure du possible
je vous remercie
Bonjour
Je n’arrive pas a afficher un suivi de parcours enregistré dans mes favoris sur l’écran de ma V 800
L’assistance POLAR m’a fait faire une réinitialisation de ma montre mais c’est toujours pareil
A tu une méthode détaillée pour afficher mon suivi d’itinéraire sur l’écran
Sportivement
JEFF